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22 mai 2008 4 22 /05 /mai /2008 09:21


DU 17 MAI AU 31 OCTOBRE 2008



Grande vague verticale, Johan Creten ; Robe Haute Couture, Christian Lacroix ; Grande frise, Bahia. Photo Philippe Praliaud

Une autobiographie légère, vagabonde et songeuse, qui prend possession de l'intégralité du musée

MUSEE RÉATTU
10, rue du Grand Prieuré - 13200 ARLES
INFORMATIONS : Tél. 04 90 49 37 58 Fax 04 90 49 36 97
Site : www.museereattu.arles.fr E-mail : musee.reattu@ville-arles.fr
HORAIRES : Ouvert tous les jours du 18 mai au 31 octobre 2008
  • Du 18 mai au 30 juin : 10h - 12h30 / 14h - 18h30
  • Du 1er juillet au 15 septembre : 10h - 19h
  • Du 16 septembre au 31 octobre : 10h - 12h30 / 14h - 18h30
  • Ouverture exceptionnelle à l'occasion de la Nuit des musées : le 17 mai 2008 de 19h à 1h
  • PRIX D’ENTRÉE : Tarif plein : 7 €. Tarif réduit : 5 €. Tarif « visiteurs arlésiens » : 3 €.
  • Entrée gratuite le premier dimanche de chaque mois
  • COMMISSARIAT : Michèle Moutashar, directrice du musée Réattu.
    Assistée d’Olivier Saillard, musée de la Mode et du Textile, Paris
    CONTACT PRESSE :
  • Presse nationale : Philippe Boulet Tél. 06 82 28 00 47 E-mail : boulet@tgcdn.com
  • Presse régionale : Pascal Scuotto Tél. 06 11 13 64 48 E-mail : pascal.scuotto@libertysurf.fr

Le musée Réattu, musée des Beaux-Arts de la Ville d’Arles, invite un de ses plus célèbres rêveurs, Christian Lacroix, à investir les 2.000 m2 de ce fameux palais Renaissance, ancien Grand-Prieuré de l’Ordre de Malte, dont il avait fait, adolescent, le but hebdomadaire de son école buissonnière et le premier laboratoire de ses rêves d’artiste.

Comme une tresse à trois brins…
Le projet de Christian Lacroix pour cette « exposition » dont il est à la fois l’artiste et le scénographe, prend la forme d’une tresse à trois brins autour d’une thématique liée au corps, au pli, à la chevelure. Il articule une lecture personnelle des collections, anciennes et contemporaines (du dessin au son, en passant par la photographie), son propre travail de créateur, et une invitation à quelques autres artistes complices de ses itinéraires, tels Jean-Michel Othoniel ou Daniel Firman. Un dispositif dont l’édifice lui-même sera encore une fois le principal acteur. Christian Lacroix a toujours été sensible au paysage naturel, à la courbe du grand Rhône, à la puissance du vent : la situation qui avait jadis fasciné Réattu, le poussant à acquérir l’ensemble du Grand-Prieuré de Malte pour en faire à la fois sa demeure de peintre et un lieu idéal d’accueil pour des artistes en résidence. Après Ossip Zadkine et Lucien Clergue mais avant Picasso, Christian Lacroix répondait ainsi sans le savoir au vœu de Réattu, vérifiant à la fin des années 60 le pouvoir d’un lieu magnétique qui n’a cessé d’inspirer les artistes.

Une œuvre d’art totale…
Christian Lacroix compose son intervention comme une « autobiographie légère, vagabonde, songeuse », où il est aussi bien question de coutumes, de Minotaure, de Picasso, de géographie, d’antique et de contemporain, de nord et de sud, que de patronage, de coupe, de drapé, et de chevelure… Ce grand atelier vivant, faisant une place aux cinq sens, et où chacun composera son propre itinéraire, prend possession de l’intégralité des lieux – les collections, le Palais, les abords. Il a une double dimension historique et poétique : la naissance de la vocation artistique de Christian Lacroix dans ce Palais du bord du Rhône a correspondu avec les plus belles heures du renouveau de l’établissement, depuis la création en 1965 de la collection photographique – une première dans un musée français – jusqu’à cet autre événement majeur que fut la donation Picasso.


… dans un musée à l’aube d’un grand projet
Le projet scientifique et culturel du musée, validé en 2004 par la DMF (Direction des Musées de France), s’appuie très largement sur cette identité singulière, continûment dédiée à la création contemporaine autour de l’idée d’un laboratoire. Au-delà de son ancrage historique, l’invitation faite à Christian Lacroix répond à un autre aspect des collections du musée, largement développé ces dernières années par une pratique régulière de la commande : la pluridisciplinarité, construite autour de la porosité entre architecture, sculpture, dessin, design et photographie. C’est aussi bien ce travail attentif de croisement des disciplines et de mélange des genres qui nourrit en profondeur la recherche constante de nouveaux publics, comme vient de le démontrer cette année la création d’un département d’art sonore – là encore le premier en France dans un musée des beaux-arts. Cette exposition correspond à un tournant capital de l’histoire du musée, au moment où s’annonce la mise en œuvre du projet scientifique et culturel : rénovation du Grand-Prieuré de Malte et extension du musée.

Illustration : Robes Haute Couture et dessins de Christian Lacroix ;< Liquid Cristal de Daniel Firman ; Photo Philippe Praliaud

PUBLICATION :
Catalogue édité par Actes Sud, illustré des images in situ de l’installation dans le musée. Parution le 8 juillet 2008.
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22 mai 2008 4 22 /05 /mai /2008 08:09
<B>Boston</B> : Du Greco à Velasquez L'art durant le règne de Philippe III

Cette exposition d'inauguration examine une période fascinante (1598-1621) encadrée par les deux géants de la peinture espagnole, Greco et Velázquez et les chefs d'oeuvre de la cour de Philippe III ainsi que les artistes qui se sont épanouis pendant son règne.
Cette exposition rassemble peintures, sculptures, et oeuvres des arts décoratifs compris une récréation partielle du cabinet du duc de Lerma, le collectionneur non-royal le plus important en Europe, favori de Philip III; elle est organisée autour des thèmes de l'art du portrait, la religion et la cour, la naissance de la nature morte.

This groundbreaking exhibition examines a fascinating period (1598–1621) bracketed by the two giants of Spanish painting, El Greco and Velázquez. Discover the masterpieces of Philip III’s court and the artists who flourished during his reign.
This exhibition features paintings, sculpture, and decorative arts—including a partial recreation of the camarín of the Duke of Lerma, the most important non-royal collector in Europe at the time and the favorite of Philip III—organized around themes such as portraiture, religion and the court, and the birth of still life.

Museum of Fine Arts
Avenue of the Arts
465 Huntington Avenue
Boston - USA

De 10h à 16h45

Jusqu'au 27 juillet 2008
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21 mai 2008 3 21 /05 /mai /2008 14:35
Sama Dubaï, le bras de promotion immobiliere et d'investissement de Dubai Holding, a aujourd'hui annoncé le lancement de « Dubai Towers » « Dubai » ™, une ensemble de tours époustouflantes qui s'unissent pour former une sculpture vraiment inspirante et dynamique.

Sama DUBAI lance le spectaculaire DUBAI TOWERS
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Pièce maîtresse du Quartier d'Affaires Central, le «Dubai Towers - Dubai»™ comportera quatre tours de tours dernier cri à des fins résidentielles, commerciales, de commerce de détail et d'hôtellerie. S'étendant sur 57 à 94 étages, la date estimée de réalisation du complexe « Dubai Towers – Dubai™» est fixée à la mi-2010.

Lancées sous la marque «˜Dubai Towers»™ de Sama Dubaï, les structures iconiques comporteront un concept choréographé en termes de forme et de fonction pour représenter de manière métaphorique le mouvement de la lumière de bougie.

Farhan Faraidooni, PDG de Sama Dubai, a indiqué : « Symbolisant l'espoir, la croissance, l'harmonie et l'opportunité, le «Dubai Towers «" Dubai»™ représente une occasion d'investissement unique pour les personnes cherchant une expérience en termes de style de vie d'entreprise ainsi que la paix et la tranquillité dans les sept îles admirablement aménagées en parc de «The Lagoons ™ ». 
Visible à partir de grandes distances en tant que caractéristique principale des «Lagoons ™ », «˜Dubai Towers»"Dubai»™ reflètera la vision futuriste et l'engagement de UAE ™ à encourager la créativité et l'originalité.

Faraidooni a ajouté: « En tant que signature caractéristique de Sama Duba, l'enseigne Dubai Towers»™ s'est engagée à partager avec le monde entier les réalisations évolutives et novatrices de Dubai»™ dans le secteur de l'immobilier. Dans chaque pays identifié en tant que marché potentiel pour «Dubai Towers™ », le Sama Dubai ™développera des tours exclusives qui reflèteront sa personnalité distinctive». 

La marque « Dubai Towers»™ s'est engagée à fournir des développements qui offrent une expérience de corporation cohérente et complète, pas simplement pour des entreprises, mais également aux personnes qui travaillent là-bas. En tant que passerelle UAE™ vers le marché international de l'investissement et de la promotion immobilières, Sama Dubai développe actuellement «Dubai Towers «Doha»™, «Dubai Towers - Casablanca»™ et «Dubai Towers » " Istanbul»™ sous l'enseigne «Dubai Towers»™.
De même que leur architecture audacieuse et leurs emplacements principaux, les «Dubai Towers » ™ seront caractérisées par la gamme des équipements supplémentaires qu'ils offrent, et notamment les commerces de détail, les restaurants, les centres de divertissement et de spectacle, les stations thermales de santé, les gymnases, les hôtels et les appartements résidentiels qui créent une communauté vibrante et dynamique.

Le «Dubai Towers «" Dubai»™ sera révélé lors de la toute prochaine exposition Cityscape qui aura lieu le 4 au 6 décembre au Centre International d'Expositions de Dubaï. La maquette du projet "Towers"™ sera présentée sur le stand «The Lagoons»™ dans le hall numéro 1, stand F30.

Le projet «The Lagoons»™ est un projet de propriété foncière franche à usage mixte qui est en train d'être construit le long du littoral de la Crique de Dubaï. Ce projet de 65 milliards d'AED (US$ 18 milliards) couvrira une surface de 70 millions de pieds carrés sur plus de 40 kilomètres de terre sur le front de mer. Placé à côté du Sanctuaire de la Faune de Ras Al Khor, le projet «The Lagoons»™ assurera une existence harmonieuse avec les écosystèmes environnants.

La «Lagune" de Dubaï séduira les touristes recherchant des attractions culturelles avec son théâtre, son musée, son centre d'arts et l'opéra de Dubai.

Au sujet des « Lagunes («The Lagoons»™)

Le projet de promotion immobilière «The Lagoons»™ de Sama Dubaï « est situé au coeur de Dubaï. Réparti sur une surface de 70 millions de pieds carrés, elle comportera sept îles admirablement aménagées, comportant des unités résidentielles, des centres commerciaux, des immeubles de bureau, et des marinas résidentielles. Le porjet « Lagoons » renforcera la position de Dubaï en tant que destination internationale avec ses attractions culturelles, y compris un théâtre, un musée, un centre d'arts et le seul Opéra de Dubaï.

Les sociétés régionales et les multinationales peuvent établir leurs sièges sociaux dans le Quartier Centrale d'Affaires (CBD). Le «The Lagoons»™ offrira une propriété foncière perpétuelle libre détenue à 10%% par toutes les nationalités. La moitié du projet sera vendue à des tiers investisseurs et les 50 pour cent restants de la zone seront lotis, commercialisés et exploités par Sama Dubaï.
Sama Dubaï s'est engagé à entreprendre des Etudes d'Impact Environmental (EIE) intégrées complètes, conformes aux normes internationales, à travers toutes les phases du projet «The Lagoons»™.
Au sujet de Sama Dubai
Sama Dubai est une société anonyme détenue à 100% par Dubai Holding. Cette société internationale d'investissement et de promotion immobilière se concentre sur la mise à profit des synergies à travers les secteurs immobiliers internationaux, régionaux et locaux. Son but est la création d'un portefeuille de classe mondiale en termes d'associés, de propriétés et d'investissements qui la distinguent en tant que leader de marché.

Sama Dubai est active à travers plusieurs segments du secteur de la promotion immobilière, et notamment des tours de bureaux (sous l'enseigne «Dubai Towers»™), des complexes touristiques et balnéaires à grande échelle (sous l'enseigne «Salam»™), des centres d'affaires, des mégamalls et,d'autres installations encore.

Les projets existants de Sama Dubai™ sont :

• Dubai Towers , Doha, Qatar
• Dubai Towers , Istanbul, Turquie
• Dubai Towers, Casablanca, Maroc
• Amwaj, Rabat, Maroc
• Salam, Beach Resort & Spa, Bahrain
• Salam Mountain Beach Resort & Spa, Yiti, Oman
• Marina de Casablanca, Morocco
• The Lagoons «" Dubai, Emirats Arabes Unis
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20 mai 2008 2 20 /05 /mai /2008 08:16
Carla Bruni sur scène à Pleyel, le 28 juin 2007 à Paris, pour un hommage à Serge Gainsbourg

Stéphane de Sakutin AFP/Archives ¦ Carla Bruni sur scène à Pleyel, le 28 juin 2007 à Paris, pour un hommage à Serge Gainsbourg

 
Elle a la guitare qui la démange. Un an à peine après son second opus, Carla Bruni-sarlozy s'apprête à sortir son troisième album. Prévu pour le 21 juillet en France et dans plusieurs pays européens, il serait de «tendance folk», d'après l'agent de la chanteuse.

«mon mec, je le roule et je le fume»,

Ce dernier a jugé utile de préciser que «95% des chansons ont été écrites avant sa rencontre avec le président». Ainsi, le titre «Ma came» dans lequel la chanteuse fredonnerait «mon mec, je le roule et je le fume», fera bien partie de l'album mais aurait été écrit «il y a deux ans». On sait également que l'ex-top-chanteuse nouvelle Première Dame reprendra une chanson de Bob Dylan, une autre en italien, ainsi qu'un morceau sur un poème de Michel Houellebecq, «La Possibilité d'une île».

La première dame avait récemment déclaré que les bénéfices de ses activités artistiques seraient reversés à des associations caritatives. Reste à savoir si cet album remportera le même succès critique et commercial que le premier, «Quelqu'un m'a dit», qui s’était écoulé à 2 millions d'exemplaires. Ou si, à l'inverse, il rencontrera l'échec tout relatif de «No promises» sorti en 2007 et vendu à "à peine" 800.000 exemplaires.

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Nadia daam


20Minutes.fr, éditions du 19/05/2008
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20 mai 2008 2 20 /05 /mai /2008 08:14

La garde des sceaux Rachida Dati a annoncé, lundi 19 mai, qu'elle allait "prochainement" prendre un décret pour"organiser la mise en œuvre" du principe d'encellulement individuel pour tous les détenus. Inscrite dans le Code de procédure pénale (article 716 et article 717-2), cette règle est largement respectée, selon le ministère, pour les condamnés purgeant leur peine dans des centres de détention. Mais en raison de la surpopulation carcérale, le Parlement l'avait assouplie pour les personnes mises en examen, les prévenus et les accusés : en 2000, puis par une loi du 12 juin 2003, qui autorisait l'administration pénitentiaire à déroger à cette règle pour une période de cinq ans, qui s'achève le mois prochain.

if ( undefined !== MIA.Pub.OAS.events ) { MIA.Pub.OAS.events["pubOAS_middle"] = "pubOAS_middle"; } <!-- function basculer(fen, nb_fen) { for (i = 0; i < nb_fen; i++) { var cible = document.getElementById("fen" + i); var fl_cible = document.getElementById("fen-fl" + i); if (i == fen) { if (cible.style.display == "none"){ cible.style.display=""; fl_cible.src="http://medias.lemonde.fr/mmpub/img/icn/fl-fen.gif"; } else { cible.style.display="none"; fl_cible.src="http://medias.lemonde.fr/mmpub/img/icn/fl-sq.gif"; } } else { cible.style.display = "none"; fl_cible.src="http://medias.lemonde.fr/mmpub/img/icn/fl-sq.gif"; } } } //-->

Interrogée sur la toujours attendue nomination du "contrôleur général des lieux de privation de liberté", institué par la loi du 30 octobre 2007 et son décret d'application du 12 mars 2008, la garde des Sceaux a affirmé que "les candidatures sont en cours d'examen" et qu'il va "être prochainement nommé". - (Avec AFP.)

"GÉRER" LES DEMANDES

La ministre de la justice n'a pas précisé jeudi le contenu du décret, qui concernera les maisons d'arrêts, réservées aux prévenus et aux personnes purgeant de courtes peines (inférieures à un an, en théorie). Mais elle a souligné que de nombreux détenus"ne souhaitaient pas" être seuls dans leur cellule. "On verra donc en fonction des demandes des uns et des autres", a-t-elle dit, laissant entendre que l'encellulement individuel ne sera accordé que s'il est réclamé. Il s'agit de "gérer" les demandes de cellules individuelles, en attendant la future loi pénitentiaire, qui doit être présentée bientôt et"remettra à plat" ces questions, a précisé le cabinet de la ministre.

De fait, la surpopulation carcérale est telle en France que l'administration pénitentiaire n'aurait pas les moyens d'assurer une cellule individuelle à chaque prisonnier, en attendant que s'achève la construction de 13 200 places, lancée en 2002. Au 1er mai, les prisons françaises comptaient 63 645 détenus, soit seulement sept de moins que lors du record de l'été 2004. Or, il n'y avait, début avril, que 50 631 places "opérationnelles" dans les 231 établissements ou quartiers pénitentiaires. L'administration pénitenciaire ne pourra en tout cas pas compter sur les traditionnelles grâces du 14 juillet, que Nicolas Sarkozy avait déjà refusé l'an dernier. Mme Dati a rappelé qu'il s'agissait, pour le président comme pour elle, d'un "très mauvais outil de réinsertion", et qu'elle y était "à titre personnel opposée".

Le Monde.fr, avec AFP
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16 mai 2008 5 16 /05 /mai /2008 08:47
vendredi 16 mai 2008 | Le Parisien

(AFP/PATRICK HERTZOG.)

(AFP/PATRICK HERTZOG.)


Christine Lagarde, la ministre de l'Economie, n'a pas caché sa joie hier en annonçant une croissance de 2,1 %, supérieure aux prévisions. L'investissement et les exportations ont relayé la consommation. Mais l'avenir s'annonce plus morose.

C'EST UNE SACREE surprise tant les prévisions de croissance n'avaient cessé d'être revues à la baisse. Alors que la plupart des économistes tablaient sur une progression du produit intérieur brut de seulement 1,8 %, l'Insee a révélé, hier, que la croissance de l'économie française a été, en réalité, de 2,1 % en 2007.

« On s'est beaucoup moqué de moi quand j'ai dit que nous ferions au moins 2 % », s'est félicitée, hier, Christine Lagarde, la ministre de l'Economie, mais ce résultat est supérieur « à la fourchette basse de nos prévisions ».

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Une bonne nouvelle n'arrivant jamais seule, la ministre a également confirmé que la croissance avait été d'un « gros 0,6 % » au premier trimestre 2008. Epinglant au passage le pessimisme de la commission de Bruxelles à propos de la croissance en France. Comment expliquer cette bonne santé de l'économie française ?

Y a-t-il eu un effet Tepa ? Hier, l'Elysée, Matignon et Bercy vantaient les mesures du paquet fiscal (heures supplémentaires défiscalisées, crédit d'impôt sur les intérêts immobiliers...) voté en août et dont Bercy estime le gain à 0,3 % de croissance. S'ils n'excluent pas que la politique du gouvernement ait pu atténuer les effets d'une conjoncture défavorable (flambée du pétrole, euro fort...), certains experts doutent, pourtant, que ces mesures aient vraiment gonflé le pouvoir d'achat des Français. Pour l'instant du moins. « La preuve, insiste Alexander Law, chef économiste chez Xerfi, c'est que depuis le début de l'année les dépenses des ménages n'ont progressé que de 0,1 %. Quant aux investissements immobiliers, ils ont carrément stagné.

» L'investissement et l'exportation, relais de la consommation. La consommation des Français étant à l'arrêt, c'est donc des entreprises qu'est venu le salut. « Confrontées, en France comme à l'étranger, à une concurrence de plus en plus forte, elles n'ont pas d'autre choix que de réaliser des gains de productivité et de se développer », analyse Nicolas Bouzou, patron du cabinet Asterès. Outre le fait que la croissance française a largement bénéficié de la vigueur de l'économie allemande, Christine Lagarde a par ailleurs rappelé, hier, que les créations d'emplois (328 000) et de sociétés (plus de 320 000) n'ont jamais été aussi nombreuses qu'en 2007. De plus, les investissements consentis par les entreprises tricolores sont en forte hausse : après avoir déjà augmenté au dernier trimestre 2007, ils ont encore progressé de 1,2 % depuis le début de l'année. Un coup d'accélérateur auquel l'augmentation du crédit d'impôt recherche, à compter du 1er janvier, n'est sans doute pas étrangère. A Bercy, on estime que cette mesure génère « 0,05 % de croissance ».

Embellie ou redémarrage ? Reste maintenant à confirmer cette embellie. Ce qui n'est pas gagné. Même si, hier, Bercy jugeait raisonnable l'objectif de 1,8 % de croissance pour cette année, François Fillon ne confessait-il pas, récemment, que « le plus dur » était encore à venir ? La faute, notamment, à la crise financière aux Etats-Unis. « Elle n'est pas encore derrière nous, prévient Alexander Law. Il suffit de voir ce qui est arrivé au Crédit agricole cette semaine pour se rendre compte que la France est loin d'être immunisée. » En visite hier à Bruxelles, Dominique Strauss-Kahn, directeur du FMI, reconnaissait d'ailleurs que la crise allait encore peser sur l'activité économique pendant « plusieurs trimestres ». Le resserrement des conditions de crédit notamment n'est pas de nature à encourager les chefs d'entreprise. Ces derniers risquent en effet d'y réfléchir à deux fois avant d'emprunter pour essayer de se développer. « Il y a donc une vraie incertitude sur la croissance, affirme Mathieu Kaiser, analyste chez BNP Paribas. Celle-ci devrait ralentir, peut-être même dès le deuxième trimestre. » CQFD.

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13 mai 2008 2 13 /05 /mai /2008 10:10
Le Figaro: correspondant à Berlin, Pierre Bocev
10/05/2008 | Mise à jour : 00:46 |
Commentaires 7
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Helmut Ziegert, chercheur allemand, se déclare certain d'avoir localisé en Éthiopie l'endroit qui abritait, selon la Bible, les Tables de la Loi données à Moïse sur le mont Sinaï.

Un chercheur allemand, l'archéologue Helmut Ziegert, est persuadé d'avoir découvert les vestiges du palais construit il y a trois millénaires pour la reine de Saba.

Personnage mythique s'il en est. L'amie, ou alors l'épouse, à moins que ce ne soit la concubine, du roi Salomon. La femme qui selon la Bible est venue le voir à Jérusalem avec des «chameaux chargés d'aromates, d'or en grande quantité et de pierres précieuses». Qui en a eu un fils, Menelek, dont deux cent vingt-cinq générations plus tard, Haïlé Sélassié, le dernier empereur d'Éthiopie emporté en 1974 par la révolution afro-marxiste, s'est toujours réclamé.

Autant dire que les fouilles du professeur Ziegert, alerte septuagénaire à la culture encyclopédique, ne laissent pas indifférent. C'est à Aksum, en Éthiopie, qu'il s'achar­ne de­puis bientôt quinze ans à coups de pinceau et de spatule.

C'est là, selon un communiqué de l'Université de Hambourg, qu'il a «découvert le palais de la reine de Saba, datant du Xe siècle avant Jésus-Christ» . L'en­droit où «pourrait aussi avoir été gardée un temps» la non moins emblématique Ar­che d'alliance, mythe fondateur s'il en est du monothéisme judéo-chrétien. Ce serait le coffre en bois d'acacia, recouvert d'or, contenant les dix commandements tels que révélés à Moïse. L'objet de la quête d'Indiana Jones dans les Aventuriers de l'arche perdue en 1981.

Des restes de sacrifices rituels

Ce qui a été concrètement trouvé, le 10 janvier dernier, est un fossé d'un mètre de large, deux mètres de long et un mètre et demi de profondeur. «Je suis sûr qu'il s'agit du palais de la reine de Saba», assure l'archéologue qui en veut pour preuve «une série de détails, la datation, et l'orientation des murs mis au jour».

Ce premier palais, selon l'expert, a été rapidement détruit pour faire place à un autre édifice reconstruit dans une autre configuration, orientée vers l'étoile de Sirius et ce sur ordre de Menelek, le fils de la reine de Saba et de Salomon devenu adorateur de cette constellation céleste. Pour preuve, des restes de sacrifices rituels et, à en croire le chercheur hambourgeois, la «tradition orale millénaire».

Il se dit sûr que l'Arche d'alliance y «a été conservée pendant une période plutôt longue». Voire, dans une déclaration citée par l'hebdomadaire Der Spiegel, qu'«elle est toujours à Aksum», mais dans un édifice datant du IVe siècle de notre ère. Pas dans les caves du Vatican en tout cas, comme le veut une des innombrables hypothèses sur les Tables de la Loi. L'arc de triomphe de l'empereur Titus conquérant de Jérusalem, fait-il valoir, ne reproduit pas l'arche sainte parmi les trésors dérobés.

Tout le monde n'est pas convaincu pour autant. Orientaliste de renom, Ricardo Eichmann estime par exemple que «la reine de Saba est aussi réelle que le roi Arthur» . Mais au moins depuis le grand tableau kitsch The Queen of Sheba peint par l'Autrichien orientaliste Rudolf Ernst à l'orée du XXe siècle, l'estampe spectaculaire d'Edmond Dulac datant de 1911 ou depuis que Saba a pris les traits de Gina Lollobrigida en 1959 dans le péplum coloré de King Vidor avec Yul Brynner, il est permis d'en rêver. Et Helmut Ziegert nous y invite.

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21 avril 2008 1 21 /04 /avril /2008 09:00

© Reuters

Le passage chaotique de la flamme olympique à Paris, Londres ou San Francisco a soulevé une vague d'indignation et de nationalisme en Chine, que les médias officiels invitent à canaliser de manière rationnelle.

Des manifestations contre l'indépendance du Tibet et contre la couverture par les médias occidentaux des récents événements dans la région autonome chinoise ont eu lieu cependant dans plusieurs villes au cours du week-end, selon l'agence de presse officielle Chine nouvelle.

A Xi'an, dans la province de Shaanxi (Nord-Ouest), un millier d'étudiants, entre autres, ont déployé des banderoles devant un supermarché du groupe français Carrefour, dénonçant les manifestations hostiles à la politique chinoise qui ont émaillé le passage à Paris de la flamme olympique.

"Ils ont scandé 'Soutenez les Jeux olympiques', 'Allez la Chine' et 'Condamnez CNN' avec des haut-parleurs", écrit l'agence.

CNN a été vivement critiquée en Chine, notamment en raison de propos désobligeants à l'encontre des Chinois tenus la semaine par l'un de ses commentateurs, qui s'ajoutent à une couverture qu'ils jugent partisane, par les médias occidentaux, des récentes émeutes au Tibet.

Dimanche, les manifestations se sont étendues à des villes du nord-est telles que Harbin et Dalian, ainsi qu'à Jinan, capitale de la province de Shandong (Est), écrit Chine nouvelle. Des mobilisations similaires avaient été observées samedi, assorties d'appels au boycottage des produits français.

Signe que le pouvoir s'inquiète de cette éruption de ferveur patriotique, les médias officiels chinois ont lancé dimanche des appels au calme.

Le Quotidien du peuple, organe du Parti communiste, s'interroge dans un commentaire sur les moyens de rendre le patriotisme plus puissant et fournit la réponse: "Laissons le monde voir que la Chine d'aujourd'hui se développe étape après étape et que rien ne pourra entraver ni perturber cela."

APPEL À LA GENTILLESSE

Cet éditorial, mentionné par la suite dans une émission de la télévision d'Etat, fait valoir que la population devrait se concentrer sur le renforcement du pays et gérer les problèmes avec calme.

Chine nouvelle cite par ailleurs le directeur adjoint de l'Institut des études chinoises contemporaines, Zhang Xingxing, selon qui la Chine sera inévitablement confrontée à davantage de conflits en raison de ses rapports croissants avec le reste du monde.

"La manière de les gérer affectera le développement futur du pays", prévient-il en ajoutant qu'en tant qu'hôtes des Jeux, les Chinois doivent afficher leur gentillesse afin de rallier les étrangers.

Carrefour n'a pas pour l'instant ressenti de conséquence palpable sur ses ventes des manifestations anti-françaises en Chine mais est préoccupé par la colère des Chinois, a déclaré le président du directoire du groupe français José Luis Duran dans une interview au Journal du Dimanche.

"Malgré quelques incidents localisés, nous n'avons pas senti à ce jour d'impact significatif sur le chiffre d'affaires de nos 112 hypermarchés", a indiqué José Luis Duran à l'hebdomadaire.

"Mais nous prenons la situation très au sérieux. (...) Nous ne pouvons pas prendre à la légère les réactions de certains de nos clients."

L'indignation chinoise est particulièrement vive sur internet. Un appel au don de drapeaux chinois a ainsi été lancé sur Tianya, un forum très couru, pour assurer le succès des dernières étapes de la flamme des JO de Pékin en Corée du Sud, au Japon et au Viêtnam.

"Compatriotes, faites flotter haut le drapeau rouge à cinq étoiles pour accueillir la torche", y proclame un internaute enthousiaste.

"Nous, Chinois, devons faire corps. Montrons à ces étrangers sans cervelle la portée de notre esprit!", lance un deuxième, tandis qu'un autre fustige les "clowns" favorables à l'indépendance du Tibet.

Pékin accuse le dalaï-lama d'avoir fomenté les troubles qui ont émaillé le parcours de la flamme et de nombreux expatriés chinois se sont mobilisés pour organiser des contremanifestations à son passage. Les médias chinois imputent ces troubles à une minorité et assurent que la torche a suscité l'enthousiasme d'une vaste majorité dans les pays traversés.

Version française Jean-Philippe Lefief, J
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16 avril 2008 3 16 /04 /avril /2008 07:31
Rien ne sera venu entamer leur sérénité bimillénaire. Une semaine après le passage bousculé de la flamme olympique, la petite escouade de guerriers de la fabuleuse armée de terre cuite du premier empereur de Chine a fait paisiblement son entrée, hier soir, lors de l'inauguration de l'exposition qui lui est consacrée à la Pinacothèque de Paris. Sans aucun manifestant pro-Tibet à l'horizon, les quelques policiers mobilisés pour l'occasion ont vu défiler le petit monde des archéologues, des sinologues, des galeristes et des collectionneurs venus découvrir en avant-première ces vénérables hommes d'armes. Jusqu'au 14 septembre, le musée de la place de la Madeleine présente une vingtaine de représentants des bataillons qui ont accompagné Qin Shihuangdi depuis sa mort en 210 av. J.-C. et veillent depuis sur son repos et sa splendeur éternels. À la veille de l'ouverture au public, l'ambassadeur de Chine a, lui aussi, passé en revue en toute quiétude fantassin, archer agenouillé et conducteur de char. Pendant près de trois quarts d'heure, Kong Quan a détaillé les soldats figés ainsi que cloches de bronze et animaux étranges. Il faisait part de son impression en un mot, «extraordinaire!», avant de laisser le soin à Pu Tong, ministre conseiller culturel de l'ambassade, de délivrer un message sur l'importance d'approfondir les échanges culturels «surtout en ce moment car la méconnaissance de la Chine engendre beaucoup de malentendus ». Finalement l'ambassadeur ne se sera apparemment inquiété que de la sécurité de ses concitoyens de terre cuite. Mais il était déjà prévu de rehausser les barrières de protection. LE FIGARO
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15 avril 2008 2 15 /04 /avril /2008 07:58
« La flambée des matières premières accroît les risques de guerre en Afrique », a déclaré, hier, à Angers, Marc Gansonré, agriculteur au Burkina Faso, invité par la chambre d'agriculture de Maine-et-Loire. : Ouest-France
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Riz, céréales, sucre, huile, lait... À Ouagadougou, les aliments ont augmenté de 30 % à 40 %. « Intenable », dit Marc Gansonré, paysan burkinabé.

« Je suis agriculteur et élu de chambre d'agriculture. Je cultive seize hectares de semences de mil, pommes de terre, choux, oignons, tomates pour les marchés ruraux et urbains. En moyenne, les fermes s'étendent sur six hectares.

« L'agriculture emploie 85 % de la population active mais ne réalise que le tiers du produit intérieur brut, en raison de faibles rendements. C'est une agriculture familiale, plus sociale qu'économique. Elle sert à freiner l'exode rural qui prive les campagnes de bras valides et empêche les paysans de nourrir les villes.

« Des gens ne mangent pas à leur faim. La population a doublé en vingt ans : 6 millions et demi en 1986,14 millions actuellement. Une grande partie vit sous le seuil de pauvreté et n'a pas la bourse pour acheter les produits importés. Même dans les années de bonne récolte, le Burkina subit un déficit céréalier chronique : la spéculation des intermédiaires et les difficultés d'acheminement occasionnent des problèmes de répartition de la nourriture.

« Le prix des biens de première nécessité flambe. Cela peut accroître les risques de guerre. La situation devient intenable dans les villes. Le riz, l'huile, le sucre, le lait ont augmenté de 30 à 40 % en deux ans. La baguette a pris 25 à 30 %. Les gens changent d'habitudes alimentaires : ils remplacent la baguette de pain, hors de prix, par des galettes de mil.

« Nous sommes assaillis par les importations de lait du Brésil. Il nous faut protéger notre filière locale. Notre pays a besoin d'une politique agricole gouvernementale qui aide les agriculteurs à investir (semences, matériel, engrais...), à accéder aux capitaux et au foncier. Cela permettrait d'augmenter les rendements et de produire des biens vivriers à moins cher pour nos frères des villes.

« Mais notre gouvernement n'a pas les mains libres. Le programme d'ajustement structurel dicté par la Banque mondiale et le Fonds monétaire international freinent le développement de notre agriculture. Nous avons pourtant les capacités d'assurer notre autosuffisance alimentaire et même à exporter nos fraises, mangues, bananes... »

Recueilli par Xavier BONNARDEL.

Ouest France

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