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3 septembre 2007 1 03 /09 /septembre /2007 07:30

L'initiative Neuf Music illimitée est lancée ce jour (neufmusic.fr). Le service a fait grand bruit puisqu'il permet aux abonnés ADSL 100% Neuf Box de télécharger une partie des titres Universal dans l?une des neuf catégories (français, pop, rock, électro, rap/RNB, disco/funk, world, jazz et classique). Pour sortir de ce carcan, l?abonné pourra aussi opter pour Neuf Music Optimal qui autorise le téléchargement de tous les titres sélectionnés. Contrairement à la première option, celle-ci est payante, un peu moins de cinq euros par mois.

Arrivé sur le site, « optimisé pour Internet Explorer 6/7 », il faut se munir de son Neuf ID et du mot de passe afférent. Attention, il faudra en outre Windows Media Player 10 ou 11, la version 9 étant incompatible. Les utilisateurs Linux ou Mac ou de version de Windows antérieure à XP SP1 sont ainsi priés de passer leur chemin.

L'heure du choix définitif, ou du sacrifice

Nous nous sommes enregistrés au service, en optant pour la formule de base, catégorielle. Lors du premier log-in, il convient justement de faire le choix entre l?univers musical désiré. Un choix complexe, puisque définitif ! Ce carcan sera frustrant chez tous les utilisateurs puisque rares sont ceux qui ne s?intéresse qu?à un style, un auteur. Les amateurs de Brassens, Coltrane ou PJ Harvey devront donc abandonner deux des élus de leur c?ur. De fait, le choix s'apparente davantage à un sacrifice. On ne choisit pas un style, on en tue six.

neuf music neufmusicneuf music

Cette catégorisation engendre des choix curieux par ailleurs - des titres de jazz bossa sont par exemple classés dans la catégorie World. C?est un mal inévitable et parfaitement prévisible dès lors qu?on envisage de ranger proprement des ?uvres musicales dans des petits casiers.

neuf music neufmusic

Des centaines d?albums sont au rendez-vous dans la catégorie choisie pour notre exemple, ici le secteur « français ».

Téléchargement à la pièce, ou en lot

Pour le téléchargement, on optera pour un téléchargement « à la pièce », titre par titre, ou par lot via « le bac de téléchargement ». Dans ce cas, les titres sont rapatriés dans un fichier compressé. Avant d'écouter, madame et monsieur tout le monde devront savoir comment décompresser le fichier .zip reçu et le déplacer dans tel dossier ou tel dossier.

neuf music neufmusicneuf music neufmusic

Les titres peuvent être transférés sur 3 ordinateurs et 3 baladeurs numériques (tous ceux estampillés Play for Sure seront compatibles). A la fin de l?abonnement Neuf Cegetel, ils deviennent inutilisables.

Fichier WMA, et licence Microsoft


Les licences d?utilisations doivent être régénérées au moins une fois par mois. Notre licence par exemple, ne vaut que jusqu?au 23 septembre. Si vous utilisez régulièrement le service, vous n'aurez rien à faire pour prolonger ces licences, tout se faisant en silence. Par contre, si vous ne vous connectez pas sur neufmusic.fr pendant un mois ou plus, vous ne pouvez plus écouter ces morceaux téléchargés sans demander une prolongation des droits. Après connexion, l?abonnement des droits repart pour un mois. En ce sens, l?usage des morceaux téléchargés est bel et bien une location, non une vente.


neuf music neufmusic

Les morceaux WMA sont codés en 192 kbit/s. Au niveau des droits d'usage, la lecture collaborative n?est pas autorisée, le fichier ne peut être gravé et l?on ne peut sauvegarder les droits d?utilisation.

Alors que des questions se posent sur les autorisations auprès de la SACEM, l?usage du service, après une phase d?enregistrement et de création des droits, se révèle au final plutôt souple : on cherche, on clique, on télécharge, on écoute. Reste qu?au-delà de la question des DRM, ce champ culturel définit par Universal ne devra surtout pas faire oublier qu?il existe d?autres maisons de disque, d?autres auteurs, d?autres courants, bref que la musique supporte mal d?être enfermée dans des murs. La solution Deezer, dévoilée cette semaine, ne permet pas de télécharger les titres. Plus universelle, elle pourra cependant se combiner utilement avec cette offre-là.
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23 août 2007 4 23 /08 /août /2007 09:13
La mâchoire
Crédit Photo : sxc.hu / DR 
La mâchoire

Des chercheurs japonais ont développé une nouvelle sorte de télécommande qui utilise la détection des mouvements de la mâchoire.

De nombreuses applications sont envisagées.

Olivier LEVARD - le 21/08/2007 - 10h33

Nos dents sont décidemment pleines de ressources. Des chercheurs japonais annoncent avoir développé une nouvelle sorte de télécommande qui utilise la détection des mouvements de la mâchoire pour donner des instructions simples à un baladeur musical ou à un autre appareil électronique. Le système se présente sous la forme d'une sorte de casque à positionner sur les tempes ou d'un accessoire à fixer sur des branches de lunettes.
 
Relié à un appareil électronique, il permet de lui ordonner trois ou quatre types d'actions différentes telles que "lecture, stop, avance, retour" dans le cas d'un lecteur de musique. Et ce en serrant les dents de gauche, en serrant les dents de droite ou en remuant les mandibules d'une autre façon.
 
Chewing-gum
 
"Il est ainsi possible de commander un instrument sans utiliser ses mains", explique Fumio Miyazaki, ingénieur de l'université d'Osaka (ouest) et un des créateurs du concept. Des capteurs à infrarouge détectent les variations se produisant au niveau des tempes lorsque le sujet ouvre et ferme la bouche et transforment ce signal en instruction électrique. Pour être compris par le dispositif, le mouvement de la mâchoire doit durer environ une seconde, de façon à le différencier des gestes que l'on effectue en parlant, en mangeant ou en mâchant du chewing-gum.
 
"Ce système permettra par exemple de commander son baladeur ou téléphone portable en gardant les mains libres dans un train bondé. Il autorisera aussi les personnes handicapées à manoeuvrer leur fauteuil roulant", a précisé le chercheur. Le système peut également constituer une nouvelle interface de saisie basique pour ordinateur, en lieu et place d'une souris, par exemple pour faire défiler les pages d'une présentation.

 
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23 août 2007 4 23 /08 /août /2007 09:07

Neuf Cegetel a confirmé pour lundi le lancement d'une offre de téléchargement illimité. Avec une condition de taille : la musique achetée ne sera plus accessible en cas de désabonnement.

Le client devra se connecter une fois par mois au service pour renouveler ses droits.

- le 19/08/2007 - 21h41

C'était un secret de polichinelle, Auchan ayant involontairement révélé l'information (lire notre article) mais cette fois-ci, c'est de l'officiel. Le fournisseur internet Neuf Cegetel va lancer dès lundi matin un service de téléchargement illimité de musique du catalogue Universal  Music, dans le cadre de son offre "triple play" regroupant l'internet, le téléphone et la télévision.
 
Unique fournisseur d'accès internet à proposer un tel service, Neuf Cegetel apporte ainsi "une première solution concrète aux problèmes posés par le piratage", souligne fièrement un porte-parole de l'opérateur. Depuis plusieurs années, maisons de disques et fournisseurs d'accès internet s'écharpent sur la délicate question du téléchargement illégal, les premières accusant notamment les seconds de ne pas lutter assez efficacement contre ce  phénomène qu'aucune mesure n'a encore réussi à endiguer.

Desabonné = plus de musique
 
Pour éviter le piratage, les titres musicaux d'Universal Music, filiale du  groupe Vivendi et numéro un mondial de la musique, seront équipés des DRM  (Digital Right Management ou gestion numérique des droits) de Windows, système destiné à surveiller l'usage qui est fait des fichiers audio et vidéo notamment. L'abonné de Neuf Cegetel pourra, à la condition d'être équipé du logiciel adéquat (Windows player 10 ou supérieur), télécharger sa musique sur trois ordinateurs ainsi que sur des lecteurs MP3 et des téléphones mobiles, qui devront eux aussi être compatibles avec les DRM Windows. Autre contrainte, le client devra se connecter une fois par mois pour renouveler ses droits. Enfin, si celui-ci résilie son abonnement à Neuf Cegetel, il n'aura alors plus accès aux titres qu'il aura téléchargés.
 
Baptisé Neuf Music, ce service se déclinera de deux façons. Une première  formule, Neuf Music Initial sera gratuite et portera sur l'un des neuf genres  musicaux (au choix) proposés au catalogue (variété française, Pop, Rock,  Disco/Funk, World, Electro/dance, Rap/Rn'B, Jazz/Blues ou Classique), au choix  de l'abonné. Avec l'autre formule, Neuf Music Optimal, l'abonné, moyennant un forfait mensuel de 4,99 euros, aura accès à l'ensemble du catalogue, soit plus de 150.000 titres et plus de 3.000 vidéoclips. Le téléchargement se fera sur le  site neufmusic.fr.

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22 août 2007 3 22 /08 /août /2007 07:57

Jacques Perret

Quel rapport y’a-t-il entre Saint-Thomas d’Aquin et les ordinateurs ?
Aucun a priori ! Et pourtant c’est en pensant à ce que l’illustre théologien dit de l’entendement de Dieu que Jacques Perret a créé ce mot qui s’applique désormais à des millions et des millions de machines. Le 16 avril 1955, il écrit au directeur d’IBM France pour lui proposer le mot et conclut sa lettre en disant en substance : « N’hésitez pas à me donner un coup de téléphone si vous avez une autre idée...  ».

HISTOIRE DE LA CRÉATION DU MOT ORDINATEUR

Au printemps de 1955, IBM France s’apprêtait à construire dans ses ateliers de Corbeil-Essonnes (consacrés jusque-là au montage des machines mécanographiques - tabulatrices, trieuses, etc. de technologie électromécanique) les premières machines électroniques destinées au traitement de l’information. Aux États-Unis ces nouvelles machines étaient désignées sous le vocable Electronic Data Processing System ou EDPS. Le mot « computer » était plutôt réservé aux machines scientifiques et se traduisait aisément en « calculateur » ou « calculatrice ».
Sollicité par la direction de l’usine de Corbeil-Essonnes, François Girard, alors responsable du service promotion générale publicité, décida de consulter un de ses anciens maîtres, Jacques Perret, professeur de philologie latine à la Sorbonne. À cet effet il écrit une lettre à la signature de C. de Waldner, président d’IBM France. Il décrit sommairement la nature et les fonctions des nouvelles machines. Il accompagne sa lettre de brochures illustrant les machines mécanographiques. Le 16 avril, le professeur Perret lui répond.
L’ordinateur IBM 650 peut commencer sa carrière.
Protégé pendant quelques mois par IBM France, le mot fut rapidement adopté par un public de spécialistes, de chefs d’entreprises et par l’administration. IBM décida de le laisser dans le domaine public.

LA LETTRE DE JACQUES PERRET

 

Le 16 IV 1955

 

     Cher Monsieur,

Que diriez-vous d’« ordinateur » ? C’est un mot correctement formé, qui se trouve même dans le Littré comme adjectif désignant Dieu qui met de l’ordre dans le monde. Un mot de ce genre a l’avantage de donner aisément un verbe « ordiner », un nom d’action « ordination ». L’inconvénient est que « ordination » désigne une cérémonie religieuse ; mais les deux champs de signification (religion et comptabilité) sont si éloignés et la cérémonie d’ordination connue, je crois, de si peu de personnes que l’inconvénient est peut-être mineur. D’ailleurs votre machine serait « ordinateur » (et non ordination) et ce mot est tout à fait sorti de l’usage théologique. « Systémateur » serait un néologisme, mais qui ne me paraît pas offensant ; il permet « systématisé » ; - mais « système » ne me semble guère utilisable - « combinateur » a l’inconvénient du sens péjoratif de « combine » ; « combiner » est usuel donc peu capable de devenir technique ; « combination » ne me paraît guère viable à cause de la proximité de « combinaison ». Mais les Allemands ont bien leurs « combinats » (sorte de trusts, je crois), si bien que le mot aurait peut-être des possibilités autres que celles qu’évoque « combine ».
« Congesteur », « digesteur » évoquent trop « congestion » et « digestion ». « Synthétiseur » ne me paraît pas un mot assez neuf pour designer un objet spécifique, déterminé comme votre machine.
En relisant les brochures que vous m’avez données, je vois que plusieurs de vos appareils sont désignés par des noms d’agent féminins (trieuse, tabulatrice). « Ordinatrice » serait parfaitement possible et aurait même l’avantage de séparer plus encore votre machine du vocabulaire de la théologie.
l y a possibilité aussi d’ajouter à un nom d’agent un complément : « ordinatrice d’éléments complexes » ou un élément de composition, par ex. : « sélecto-systémateur ». - « Sélecto-ordinateur » a l’inconvénient de 2 « o » en hiatus, comme « électro-ordinatrice ».
Il me semble que je pencherais pour « ordinatrice électronique ». Je souhaite que ces suggestions stimulent, orientent vos propres facultés d’invention. N’hésitez pas à me donner un coup de téléphone si vous avez une idée qui vous paraisse requérir l’avis d’un philologue.

Vôtre
J. Perret

 

(Un fac-similé de la lettre originale est disponible auprès de la Direction de la communication IBM France Tours Septentrion Paris la Défense).

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20 août 2007 1 20 /08 /août /2007 07:47

"Je préfère ta putain de soeur": voilà la phrase exacte qu'a lâché Marco Materazzi à l'adresse de Zinedine Zidane avant le fameux coup de tête de la finale du Mondial 2006, assure aujourd'hui le défenseur italien dans un entretien à paraître lundi dans un hebdomadaire italien. Reste à savoir si le foin médiatique autour de ce vieux duel immature intéressait encore quelqu'un.

Interprétations en tous genres
A l'issue de la finale du 9 juillet à Berlin, les paroles qui avaient conduit Zidane à asséner un violent coup de tête dans le thorax de Materazzi avaient donné lieu à toutes les interprétations, des plus graves aux plus farfelues.

Secret de polichinelle
Des spécialistes de lecture labiale avaient cependant assuré que le défenseur s'en était pris à la soeur du capitaine de l'équipe de France. Plus d'un an après, Materazzi, qui avait jusqu'ici toujours refusé de révéler les termes exacts de sa provocation, s'est confié au magazine TV Sorrisi e Canzoni et a révélé le contenu de la phrase.

Pas d'insulte raciste
Selon l'agence Ansa, l'hebdomadaire a rendu la chose publique pour mettre fin aux spéculations et notamment aux soupçons de propos de nature raciste. Selon le magazine, les lecteurs vont pouvoir se rendre compte que les deux protagonistes ont eu tort: l'un avec son insulte, l'autre avec son coup de tête.

Tirage de maillot
Peu après la finale, Materazzi avait déclaré: "J'ai tenu son maillot pendant quelques secondes seulement, il (Zidane) s'est tourné vers moi, il m'a parlé en raillant, il m'a regardé avec super arrogance, de haut en bas: si vraiment tu veux mon maillot, je te le donnerai après. Je lui ai répondu avec une insulte, c'est vrai". Et cette insulte était donc... "Je préfère ta putain de soeur".

Comportement de cour de récré
De son côté, Zidane avait indiqué que les propos qui l'avaient visé "étaient des choses très personnelles" et touchaient "à la maman, à la soeur". La révélation de Materazzi prouve qu'il avait bien entendu.

Pardon
Plus d'un an après les faits, Materazzi assure également à l'hebdomadaire qu'il "a cherché à comprendre ses erreurs, certains excès du passé". "J'ai demandé pardon et je suis plus mûr", ajoute-t-il. (afp)
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20 août 2007 1 20 /08 /août /2007 07:41
Neuf invente la musique en liberté surveillée
Télécoms. Le catalogue Universal sera téléchargeable par les abonnés.

Neuf mise sur la musique et frappe un grand coup. L’offre «triple play» (Internet haut débit, télévision et téléphone en illimité) s’enrichit d’un quatrième service en illimité: le téléchargement de musique. Le tout pour le même prix: 29,90 euros par mois.
 
Le fournisseur d’accès est le premier à lâcher les vannes de la musique sur son accès Internet. On pourra donc, en toute légalité, télécharger le Requiem de Mozart (par Karl Böhm) ou le dernier tube d’Eminem d’un clic sur son PC, les transférer d’un second clic sur son baladeur, ou sur son mobile MP3, et les écouter jusqu’à plus d’oreilles, sans encourir les foudres des traqueurs de pirates.
Martingale.  L’offre est dévoilée ce matin et proposée dès cette semaine aux abonnés de Neuf Cegetel. L’opérateur craindrait même une surchauffe sur son site de téléchargement, tellement il est convaincu d’avoir trouvé, avec la musique à gogo, la martingale pour doper ses ventes.
L’offre est aguichante. Elle est néanmoins cadrée par une série de restrictions. Le choix des titres se limite au catalogue d’Universal. Plus exactement à la musique digitalisée et déjà proposée en ligne par le producteur (autour de 150 000 titres). Certes la major détient un bon quart du marché, mais pas forcément l’artiste auquel on tient. Seconde restriction: il faut se résigner à choisir son genre (pop, rock, variétés françaises, jazz/blues…). Et s’y tenir: on ne peut pas passer d’une catégorie à l’autre en cours d’abonnement. Neuf, dont la clientèle est familiale, raisonne par foyer. On pourra brancher sur le service trois PC. Ce qui présage une petite bagarre au sein de la famille pour choisir le style. A moins d’opter pour un accès à l’intégralité du catalogue Universal, soit une majoration de l’abonnement de 4,99 euros par mois…
La dernière restriction est moins spectaculaire mais plus fondamentale. Pour continuer d’accéder à ses morceaux, il faut connecter sur Internet PC et baladeurs au moins une fois par mois. Sinon, la musique s’évanouit, comme dans un mauvais tour de magie. Neuf et Universal ont choisi de protéger la musique qu’ils diffusent sans retenue. Les titres sont verrouillés par des DRM (lire ci-dessous). Si l’abonné résilie son accès haut débit, les fichiers deviennent illisibles. Et il n’est pas possible de se protéger en gravant des CD. Les DRM entraînent dans leur sillage toute une gamme de petites vexations. Neuf et Universal ont choisi la solution Microsoft. Les PC doivent être équipés de Windows Média Player, et les lecteurs MP3 compatibles avec la DRM Windows. Neuf va fâcher les inconditionnels d’Apple, les maniaques de l’Ipod et les possesseurs de baladeurs Sony, interdits du service…
«Vente liée».  Julien Dourgnon, spécialiste du sujet à l’UFC-Que choisir, reconnaît l’intérêt de l’offre, côté prix, mais il vitupère contre la solution technique : « On est en train d’assister à des alliances objectives entre ceux qui ont les tuyaux et ceux qui ont les contenus pour créer des enclaves où on enferme les clients.» Et de dénoncer une entorse au droit de la consommation : «On se retrouve devant un cas de vente liée implicite», où l’abonné est ficelé à la fois avec Neuf, avec Universal, et même avec Microsoft. L’offre, ajoute t-il, est «contraire à l’idée d’accès universel à la culture». Autrement dit : si Miles Davis et John Coltrane ne sont pas chez Universal, on vous interdit de les découvrir. Et l’association de plaider pour la suppression générale des DRM sur la musique en ligne : les consommateurs doivent pouvoir acheter la musique de leur choix et en faire ce qu’ils veulent.

Par Catherine Maussion
QUOTIDIEN : lundi 20 août 2007
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19 août 2007 7 19 /08 /août /2007 21:16
25 ans et déjà condamné
Le CD, 25 ans de succès
Crédit Photo : DR 
Le CD, 25 ans de succès

Le CD fête aujourd'hui un quart de siècle de bons et loyaux services mais peut déjà regretter le bon vieux temps.

O. L. - le 17/08/2007 - 15h20

Le CD, abréviation du terme anglais Compact Disc ("disque compact"), fête aujourd'hui ses 25 ans de carrière. C'est en effet le 17 août 1982 que sortit de l'usine Philips à Langenhagen (Allemagne) le tout premier compact disque, une galette aux reflets arc-en-ciel de 12 cm de diamètre pour une épaisseur de seulement 1,2 mm.

Développé par Philips, concepteur du produit CD et de la lentille de lecture, et Sony, chargé de définir un format standard, le compact disque fut tout d'abord massivement utilisé par l'industrie musicale en remplacement du vinyle à microsillon puis de la cassette audio. Au "Visitors" d'ABBA, premier album gravé selon la légende, succéda fin 1982 plusieurs centaines de disques classiques. Sony et Philips décidèrent d'ailleurs d'étendre la capacité du CD à 74 minutes, de manière à pouvoir faire tenir sur un seul disque la version la plus lente de la 9ème symphonie de Beethoven dans son intégralité.

Dinosaure numérique 

En 1985, "Brothers in Arms" du groupe britannique Dire Straits devint le premier album à dépasser la barre du million de copies vendues en nouveau format. Le CD fut par la suite utilisé pour les loisirs informatique sous la forme de CD-Rom, CD-R, CD-RW, DVD ou encore DVD RW.

Après plus de 200 milliards d'exemplaires vendus en 25 ans, le CD est aujourd'hui menacé d'extinction par d'autres appareils, comme baladeur numérique qui permet de stocker plusieurs milliers d'albums en format MP3.

D'après Relax News

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10 juillet 2007 2 10 /07 /juillet /2007 08:28
A Makuhari Messe, près de Tokyo, les équipes technique préparent la scène où doivent se produire, entre autres, Rihanna, Michael Nyman, Yellow Magic Orchestra et Linkin Park. | TORU HANAI/REUTERS
A Makuhari Messe, près de Tokyo, les équipes technique préparent la scène où doivent se produire, entre autres, Rihanna, Michael Nyman, Yellow Magic Orchestra et Linkin Park.

TORU HANAI/REUTERS
Los Angeles Correspondante

 
Samedi 7 juillet et pendant vingt-quatre heures, à l'initiative d'Al Gore, ancien vice-président de Bill Clinton (de 1993 à 2001), cent cinquante artistes vont se produire en concert dans huit villes à travers le monde. L'écoleader, qui souhaite ainsi alerter l'opinion publique sur les méfaits du réchauffement climatique, parle du "plus grand événement musical au monde". Les organisateurs comptent sur une audience multimédia de 2 milliards de spectateurs.


Live Earth

Live Earth, samedi 7 juillet, retransmis en direct sur MSN (www.msn.fr) et en différé sur M6. www.liveearth.org.



A Hambourg, Johannesburg, Londres, Rio de Janeiro, Shanghaï, Sydney, Tokyo et New York, on pourra voir gratuitement, entre autres, The Police, Madonna, Genesis, les Beastie Boys, Duran Duran, Kanye West, Alicia Keys, Smashing Pumpkins, Melissa Etheridge, Snoop Dog, Jon Bon Jovi et quelques surprises de dernière minute. En parallèle, plus de six mille fêtes de soutien sont organisées dans cent dix-neuf pays.

Le ticket d'entrée au concert américain du Giants Stadium d'East Rutherford, à côté de New York, coûte de 83 à 348 dollars. Les bénéfices de la vente des billets seront versés à la fondation d'Al Gore, The Alliance for Climate Protection. Le seul concert gratuit a été prévu sur la plage de Copacabana, où sont attendues un million de personnes, mais un juge de Rio tente d'annuler la manifestation, pour des raisons de sécurité. Et le groupe de rock indie Nunatak, créé par cinq scientifiques stationnés dans l'Antarctique, jouera en présence de seulement dix-sept témoins directs, mais devant toute la planète virtuelle.

Live Earth, diffusé à la télévision dans une centaine de pays et sur Internet, est une offensive globale : "Nous faisons en sorte qu'il soit très difficile d'éviter notre message !", ne cache pas Yusef Robb, le coordinateur. En France, pour les chaînes hertziennes, seule M6 diffuse les concerts en différé, à partir de 0 h 20.

Aux Etats-Unis, la chaîne hertzienne NBC diffusera trois heures en prime time, avec un direct du Giants Stadium, où Al Gore doit s'adresser à son audience planétaire, et Live Earth sera retransmis sur la chaîne espagnole Telemundo, sur des chaînes câblées comme la Sundance Channel du groupe de l'acteur Robert Redford, ou encore Bravo, CNBC, Universal HD (télévision en haute définition) et sur la radio satellite Sirius.

Pour ceux à qui l'événement aurait échappé, on annonce l'arrivée prochaine de Live Earth, le documentaire, réalisé par Brian Hill, produit par Participant Productions, société fondée par le philanthrope Jeff Skoll et spécialisée dans les films avec message social - Good Night, and Good Luck, Syriana, North Country, et le documentaire d'Al Gore The Inconvenient Truth (Une vérité qui dérange).

Les concerts eux-mêmes donneront l'exemple écologique, en visant à la carbon neutrality ou neutralité en émissions de gaz carbonique : les énergies alternatives, comme les générateurs au biodiesel, sont encouragées, et des matériaux biodégradables utilisés ; des systèmes de recyclage, de compostage et de poubelles modernes équiperont les lieux de concert.

Avec toute cette musique, le candidat malheureux du Parti démocrate à la Maison Blanche en 2000, devenu le porte-parole international de la crise de l'environnement le plus en vue, veut surtout faire entendre son SOS. "Live Earth repose sur l'idée qu'il faut faire circuler cette information sur la crise, et les solutions, à chaque citoyen de la planète, à tous ceux que nous pouvons atteindre", explique Gore. Pour exhorter chacun à un effort personnel, M. Gore et son partenaire Kevin Wall ont annoncé la Live Earth Pledge, une promesse sous forme de plan d'action en sept points, "des gestes simples que les gens peuvent adopter dans leur vie quotidienne". Promesse à signer sur le site Internet (www.liveearth.org) ou par SMS.

Gore appelle à soutenir l'objectif d'une réduction de 90 % des émissions de gaz carbonique dans les pays développés d'ici à 2050 ainsi que l'élaboration d'un traité international sur le réchauffement climatique pour 2009. "Si assez de gens se rassemblent pour lutter contre la crise du climat, les entreprises et les gouvernements seront forcés d'agir, eux aussi." Aux Etats-Unis, la présidente de l'Assemblée, Nancy Pelosi, et le chef de la majorité du Sénat, Harry Reid, ont déjà signé la promesse.

Les bonnes intentions de Live Earth font sourire certains musiciens. "Un concert de rock est bien la dernière chose dont a besoin la planète...", a commenté Roger Daltrey, des Who, qui avaient participé au Live Aid en 1985 et au Live 8 en 2005. "Et toute cette consommation d'énergie !" Justement, Live Earth promet d'effectuer un audit du gaz carbonique émis par les concerts, les déplacements des spectateurs... et de les compenser en plantant des arbres.

Claudine Mulard
LE MONDE | 06.07.07 | 18h44  •  Mis à jour le 06.07.07 | 20h34
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9 juillet 2007 1 09 /07 /juillet /2007 11:31
Pêcheur devant le pont Charles à Prague le 20 octobre 2006 (Photo Michal Cizek/AFP/Archives)

Lundi 09 juillet 2007, 09h04
Cortège de chevaliers en armure, discours officiels et cloches ont salué lundi matin à 05h31 le 650ème anniversaire du Pont Charles, le monument le plus visité de Prague.

Le 9 juillet 1357, Charles IV, roi de Bohème et futur souverain du Saint Empire romain germanique, avait donné le premier coup de pioche précisément à cette heure matinale, après avoir longuement consulté ses astrologues et ses astronomes, comme l'a rappelé un conteur à la petite foule rassemblée sous une pluie fine.

Une "nuit des esprits", ponctuée de danses médiévales, de contes et d'animations en costumes d'époque a précédé la cérémonie officielle présidée par le grand Maître de l'Ordre des chevaliers de la Croix, Jiri Kopejsko et le maire de Prague Pavel Bem.

Après le coup de pioche historique, les officiels ont trinqué à la mémoire du pont en buvant un verre d'hydromel avant que l'archevêque de Prague Miloslav Vlk ne célèbre une messe sous la coupole de l'église Saint François Séraphin qui borde la rivière Vltava.

Le pont qui offre un panorama magnifique sur la Vieille ville et le Château de Prague est le monument le plus visité de la capitale tchèque, où affluent chaque année plus de 4 millions de touristes.

Construit par l'architecte Petr Parler (1333-1399) qui mourut trois ans avant l'achèvement des travaux, l'ouvrage qui fut jusqu'en 1841 la seule liaison entre les deux rives de la ville a inspiré de nombreuses légendes et été le théâtre de plusieurs grands épisodes de l'histoire tchèque.

"Arrête toi un bref instant voyageur, ici, où après tant de dévastations, la furie des Goths et des Vandales a dû s'arrêter", affirme une inscription gravée en lettres dorées sur une des tours, en souvenir des pillages et de la défaite des Suédois en 1648.

Contre les vandales modernes, la mairie de Prague a récemment fait installer un système de surveillance vidéo pour prévenir les dégradations perpétrées sur ce monument considéré comme un chef d'oeuvre de l'art gothique.

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8 juillet 2007 7 08 /07 /juillet /2007 14:58

La grande muraille de Chine, la statue du Christ rédempteur au Brésil ou encore le mausolée du Taj Mahal en Inde ont été proclamés nouvelles Merveilles du Monde moderne samedi soir à Lisbonne d'après un concours controversé ayant mobilisé quelque 100 millions personnes.
Les plus: notre portfolio.

A ces trois sites s'ajoutent également : la cité troglodyte de Petra en Jordanie, le Colisée de Rome, les ruines incas du Machu Picchu au Pérou et l'ancienne cité maya de Chichen-Itza au Mexique.

Les pyramides de Gizeh, la seule Merveille antique à avoir traversé les âges, ont été déclarées par les organisateurs « hors concours » car déjà « merveille du monde d'honneur ».

L'Acropole d'Athènes, la Tour Eiffel à Paris, les statues de l'Île de Pâques, qui figuraient pourtant dans la liste des grands favoris n'ont pas été retenus.

Les internautes pouvaient choisir depuis janvier leurs sites préférés parmi 21 monuments sélectionnés dans le cadre d'un concours lancé par le cinéaste suisse Bernard Weber après la destruction en 2001, par les talibans, des bouddhas géants de Bamiyan, en Afghanistan. Une partie des recettes de la cérémonie doit financer leur reconstruction.

L'objectif de cette initiative étant, selon les promoteurs, d'actualiser la liste des Sept Merveilles de l'Antiquité désignées vers 200 avant J.C, et dont la quasi totalité a disparu aujourd'hui.

Cette liste comprenait le temple d'Artémis à Ephèse, les jardins suspendus de Babylone, le mausolée de Halicarnasse, le colosse de Rhodes, le phare de Pharos à Alexandrie, la statue de Zeus à Olympie et la grande pyramide d'Egypte. Seule cette dernière existe toujours aujourd'hui.

L'initiative ne fait pas l'unanimité

L'initiative ne faisait pas l'unanimité. L'Unesco, qui répertorie le patrimoine mondial, a choisi de se désolidariser totalement de l'événement opposant une fin de non-recevoir à plusieurs demandes de soutien de la part des promoteurs de cet événement.

La cérémonie de proclamation des résultats, présentée par l'acteur britannique Ben Kingsley et l'actrice américaine Hillary Swank au stade de la Luz à Lisbonne, a été fixée à la date symbolique du 07/07/07. Cette superproduction télévisée digne d'une cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques était retransmise dans plus de 170 pays pour une audience estimée à environ 1,6 milliard de téléspectateurs, selon les organisateurs.

Une kyrielle de stars et personnalités, parmi lesquels l'ancien astronaute Neil Armstrong, l'actrice et chanteuse Jennifer Lopez, et le Premier ministre portugais José Socrates, président en exercice de l'Union européenne ainsi que la vedette portugaise du ballon rond Cristiano Ronaldo, étaient notamment présents.

« C'est la première fois dans l'histoire,

que tous les citoyens du monde

ont pu voter et décider »,

s'est félicité au cours de la soirée le Portugais Diogo Freitas do Amaral, président de la Commission d'honneur de cet événement.

La première partie de la soirée était consacrée à la proclamation des sept merveilles du Portugal, qui n'avait aucun site dans la compétition mondiale. Le concours, dont les règles étaient semblables à celle de l'initiative internationale, a élu le château de Guimaraes (nord), dont l'histoire est étroitement liée à celle de la fondation de la Nation Portugaise.

Redaction en ligne dimanche 08 juillet 2007, 09:36

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