Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
27 septembre 2007 4 27 /09 /septembre /2007 07:48

NATIONS UNIES (Reuters) - Le président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, a déclaré mardi à la tribune des Nations unies que le dossier des ambitions nucléaires de son pays était "clos" et que la question devait désormais être traitée par l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).

"La totalité de nos activités nucléaires ont été totalement pacifiques et transparentes", a-t-il dit, accusant les puissances occidentales de vouloir priver l'Iran de son droit à l'énergie nucléaire.

En dépit des menaces militaires et des sanctions qu'il a qualifiées d'"illégales", la république islamique, a-t-il poursuivi, "a progressé étape par étape".

"Aujourd'hui, notre pays est reconnu comme un pays disposant de la capacité de produire à une échelle industrielle et de maîtriser le cycle des combustibles pour un usage pacifique."

L'Iran s'est entendu le 21 août avec l'AIEA pour faire connaître l'étendue de son programme atomique, lequel, insiste Téhéran, vise à maîtriser la technologie pour produire de l'électricité, alors même que les pays occidentaux, Etats-Unis en tête, pensent que l'Iran cherche à fabriquer des armes nucléaires.

L'accord conclu avec l'AIEA permet à l'Iran de régler les questions l'une après l'autre durant une période qui, dit l'agence onusienne, court jusqu'à décembre, alors même que les Iraniens ajoutent des centrifugeuses à leur usine d'enrichissement de Natanz, se rapprochant des 3.000 nécessaires pour commencer à produire des quantités utilisables de combustible nucléaire.

Dans une interview accordée lundi à Reuters, la secrétaire d'Etat américaine, Condoleezza Rice, déclarait que par le passé, Ahmadinejad avait exagéré l'ampleur des progrès réalisés par l'Iran dans les domaines de l'enrichissement et du retraitement du combustible nucléaire.

ACCUSATIONS CONTRE WASHINGTON

Ahmadinejad a jugé mardi que les pays occidentaux faisaient tout pour politiser la question du nucléaire iranien.

"Mais aujourd'hui, du fait de la résistance de la nation iranienne, la question est renvoyée à l'agence (AIEA), et j'annonce officiellement qu'à nos yeux, le dossier nucléaire de l'Iran est désormais clos et est devenu une question ordinaire relevant de l'agence".

"Bien sûr, l'Iran a toujours été et sera prêt à avoir des discussions constructives avec toutes les parties", a-t-il ajouté.

Le Conseil de sécurité des Nations unies a exigé de l'Iran qu'il cesse ses activités d'enrichissement d'uranium et imposé deux séries de sanctions à ce pays. Les Etats-Unis et la France font pression en faveur d'une troisième série, mais la Russie et la Chine sont réticentes.

Lors d'une conférence de presse après son discours, Ahmadinejad a estimé que les efforts de Washington pour durcir les sanctions n'étaient "pas importantes".

"Certaines grandes puissances cherchent à imposer leur volonté au Conseil de sécurité", a-t-il dit. "Nous ne pouvons pas nous attendre à ce que les droits de notre nation soient pris en compte, aussi, ce que nous trouvons juste, c'est de coopérer avec l'AIEA et de résister".

Dans son long discours, Ahmadinejad s'en est également pris à la politique menée par le "régime sioniste illégal" (Israël) envers les Palestiniens, ainsi qu'à la présence militaire américaine en Irak. "Les occupants n'ont même pas le courage de reconnaître leur défaite et de quitter l'Irak".

Le président iranien a dit attendre avec impatience le moment où "La Palestine et l'Irak seront libérés", où les puissances "en finiront avec leur arrogance et leur soumission à Satan" et où "L'arôme agréable de la justice se répandra à travers le monde".

Ahmadinejad a riposté en outre à des accusations du président américain George Bush sur les violations des droits de l'homme en Iran. Faisant sans ambiguïté allusion aux Etats-Unis, il a affirmé que les droits de l'homme étaient violés par "certaines puissances" coupables d'avoir "mis sur pied des prisons secrètes, d'avoir enlevé des personnes, d'avoir organisé des procès et infligé en secret des châtiments, au mépris des procédures en vigueur".

Washington n'avait envoyé qu'un responsable subalterne pour écouter le discours du président iranien. "Nous avons choisi d'avoir sur place une personne de rang subalterne, lors du discours du président iranien, pour lui adresser un message fort", a déclaré un porte-parole du département d'Etat.
Par Claudia Parsons

Partager cet article
Repost0
26 septembre 2007 3 26 /09 /septembre /2007 07:49
14 ans de coquillages et crustacés

L'artiste décorateur Thomas Boog est installé dans une  boutique rue de Bourgogne à Paris à l'ambiance plus contemporaine sans renier les nacres et les conques baroques qui l'ont fait connaître.

14 ans de "coquillages et crustacés""

On connaissait Thomas Boog pour des cadres comme celui-là. Sublime, même si cet artiste décorateur suisse allemand n'a inventé ni le style rocaille XVIIIe siècle ni les cauris africains et encore moins les coffrets du kitsch rétais. En réhabilitant les "coquillages et crustacés..." de la chanson de Bardot en objets "de haute fantaisie" comme on dit haute couture, il met en valeur un imparable savoir-faire d'atelier français, aux mesures du rêve.
Partager cet article
Repost0
26 septembre 2007 3 26 /09 /septembre /2007 07:44

Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale "signe le retour aux heures les plus noires de la maîtrise comptable du plan Juppé de 1995", a estimé mardi Michel Chassang, président de la Confédération des syndicats médicaux français (CSMF), qui appelle à la "mobilisation".

"C'est le pire plan depuis 1995", a déclaré le docteur Chassang lors d'une conférence de presse à Paris, dénonçant un projet de "casseurs" prenant pour cible "les médecins libéraux et les patients".

Pour lui, le PLFSS (projet loi de financement de la sécurité sociale) "casse le système conventionnel qui a pourtant fait ses preuves", remet en causes la réforme de l'assurance maladie de 2004, "que les médecins commencent tout juste à s'approprier", et enfin "casse la solidarité nationale par le système des franchises".

Michel Chassang a annoncé que son organisation, le premier syndicat de médecins libéraux, allait "se battre contre le PLFSS pour tenter de faire barrage aux casseurs en mobilisant les médecins libéraux par des actions, alertant les parlementaires pour faire évoluer le texte en l'amendant, sensibilisant l'opinion publique sur la façon dont le gouvernement veut prendre soin de leur santé".

Interrogé sur les actions que la CSMF va mener, le docteur Chassang a répondu: "rien n'est exclu. Nous le dirons en temps opportun. Nous sommes pour l'heure en phase parlementaire, mais nous avons l'habitude de mettre en application ce que nous disons."

D'ores et déjà, la CSMF a décidé de soutenir le mouvement des internes qui appellent à une grève à partir de jeudi contre les mesures de restriction à la liberté d'installation des médecins libéraux. AP

Partager cet article
Repost0
26 septembre 2007 3 26 /09 /septembre /2007 07:39
Environ 85,8% des recherches effectuées par les internautes en France passeraient par l'un des sites du groupe Google, affirme aujourd'hui une étude publiée par Comscore. Sur quelque 2,4 milliards de requêtes enregistrées pour le mois de juillet, avec une moyenne de près de 100 requêtes par mois et par internaute, Google arrive loin devant ses concurrents que sont Yahoo (3,8%), Windows Live (3,4%), eBay (2,2%) ou encore France Telecom (2%). Ces données ont été mesurées à partir d'un panel de 20.000 personnes et ne prennent pas en compte les recherches effectuées depuis des appareils mobiles ou des ordinateurs publics.

Au niveau mondial, Google aurait reçu plus de 59% des 61 milliards de requêtes effectuées au mois de juillet, contre 14,1% pour Yahoo ou 5,7% pour le chinois Baidu.

Comscore profite de cette annonce pour inaugurer son nouvel outil de mesure d'audience, qSearch 2.0, qui ne se cantonne plus aux simples moteurs de recherche mais étudie désormais plus de 50 sites sur lesquels les internautes sont susceptibles d'effectuer des recherches tels que des sites de commerce en ligne (Amazon, eBay) ou des services de vidéo en ligne comme YouTube. Des sites tels tels qu'Ask.com ou Exalead, pourtant strictement dévolus à la recherche en ligne, disparaissent donc des dix premières places de ce classement.

qSearch
Partager cet article
Repost0
24 septembre 2007 1 24 /09 /septembre /2007 08:30

En inaugurant la Cité de l'architecture et du patrimoine, le président a prononcé son premier grand discours de politique culturelle. Il a affiché sa volonté de promouvoir l'architecture et a confirmé le grand projet de la Philharmonie de Paris de Jean Nouvel.

Zoom +
François Bouchon/ Le Figaro.

 

 
HIER MATIN, Nicolas Sarkozy découvrait la Cité de l'architecture et du patrimoine et appréciait, dans ce nouveau musée parisien sans doute unique en son genre, les maquettes modernes, les copies des voûtes peintes de chapelles ou les répliques de la statuaire religieuse. Mais, une fois n'est pas coutume, le président de la République n'était pas le premier à étrenner les lieux.
 
L'établissement désormais dédié à toutes les architectures, installé au Trocadéro, avait en effet été inauguré « par le peuple ». Pour les Journées du patrimoine, ce week-end, plus de 15 000 personnes avaient arpenté, en avant-première, les galeries de l'établissement.
 
Mais le temps de l'inauguration officielle venu, ce fut surtout l'occasion pour le président de dévoiler pour la première fois ses grandes priorités en matière culturelle. « Je ne suis pas partisan d'une conception utilitariste de la culture. Je ne crois pas que (ce) soit une simple marchandise », a-t-il affirmé, avant de souligner la nécessité de soutenir toutes les disciplines artistiques.
 
Sauver le patrimoine
 
Debout entre les imposantes copies des portails de la cathédrale de Chartes, le président ne pouvait sans doute que faire montre d'un souci accru pour le patrimoine. Il a ainsi annoncé qu'il avait demandé à Christine Albanel de dresser une sorte de bilan de santé des monuments, de leurs régimes de protection et de leur mode de gestion. Il souhaite également « modifier considérablement le régime du mécénat » et « augmenter les possibilités de partenariats publics-privés ». « Il ne sert à rien d'être si fier de notre patrimoine français et de continuer à mégoter pour l'entretenir », a-t-il remarqué.
 
Mais le principal objet de préoccupation affiché hier par le président Sarkozy était de « remettre l'architecture au coeur de nos choix politiques ». Il a appelé de ses voeux « une architecture humaine, sensible, créative (...). Une architecture qui parte de l'analyse du projet pour induire une forme ». Citant l'architecte Jean Nouvel, dont il partageait là la vision, il a assuré ce dernier qu'il fera « tout » pour que le projet de grand auditorium de Paris, que l'architecte doit construire à La Villette, voie le jour.
 
Plus généralement, le président s'est montré très volontariste pour sortir la discipline des ornières que sont « la normalisation, le formatage, l'uniformisation ». En fustigeant les contraintes susceptibles d'« étouffer toute possibilité de création et d'innovation », et en plaidant pour des règlements d'urbanisme qui « laissent plus de latitude », Nicolas Sarkozy ne pouvait que satisfaire un milieu qui déplore depuis longtemps d'être bridé par les normes.
 
Un jugement au cas par cas
 
L'autre grande réglementation à laquelle le président aimerait s'attaquer est celle des concours internationaux. Il en a dénoncé le principe « absurde » des candidatures anonymes, qui prive les architectes de la possibilité de discuter leur projet. Mais ce n'est pas une réforme que la France peut entreprendre seule et le gouvernement devra s'entendre avec ses partenaires européens.
 
Entre autres questions qui « fâchent », Nicolas Sarkozy s'est encore emparé du sujet des tours, en prônant la fin des débats « simplistes ». Évoquant le pire - la tour Montparnasse - et le meilleur - que pourrait représenter la future tour Phare de l'Américain Thom Mayne à la Défense -, le président aimerait instaurer un jugement au cas par cas.
 
Enfin, Nicolas Sarkozy a souhaité que soit engagée, au-delà des clivages politiques, la réflexion sur « un nouveau projet d'aménagement global du Grand Paris ». Tout en reconnaissant qu'il ne peut priver les élus régionaux de leurs responsabilités, le président estime que « porter cette idée » est de son « devoir ». Concrètement, le président verrait bien huit à dix agences, françaises ou étrangères, confirmées ou nouvelles, plancher sur le sujet pour établir un diagnostic.
 
En évoquant encore l'épouvantable laideur des abords de ville ou encore la nécessité d'une formation d'excellence, Nicolas Sarkozy a ainsi su reprendre à son compte bien des préoccupations des architectes. Et en nouant un dialogue privilégié avec quelques-uns des plus grands architectes français et internationaux (voir ci-dessous), il a réussi à susciter l'enthousiasme de la profession. D'autant que, comme le remarquait Jean Nouvel, « jamais un président n'avait pris une telle initiative ». Ce contact direct avec le président a même surpris le Japonais Shigeru Ban, architecte du futur Pompidou Metz, qui n'avait jamais rien vu de tel, ni dans son pays, ni aux États-Unis. Plus globalement, pour Dominique Perrault, « il faut saisir cette fenêtre de tir. Et se mettre au travail ».
MARIE-DOUCE ALBERT.
 Site du Figaro, le 18 septembre 2007
Partager cet article
Repost0
24 septembre 2007 1 24 /09 /septembre /2007 08:26
À LA TABLE du président Sarkozy, hier midi, on pouvait reconnaître quatorze grands architectes soigneusement choisis parmi les plus grands bâtisseurs contemporains.
 
Étaient ainsi conviés à venir débattre de la ville du XXIe siècle quelques-uns des lauréats du Pritzker Price, cette prestigieuse récompense que l'on assimile souvent à un Nobel de l'architecture. Parmi eux, on reconnaissait le Hollandais Rem Koolhaas, le Suisse Jacques Herzog, l'Américain Thom Mayne, les Britanniques Sir Norman Foster et Richard Rogers mais aussi l'Anglo-Irakienne Zaha Hadid, seule femme à avoir décroché la fameuse médaille. Christian de Portzamparc est lui le seul Français à pouvoir s'en prévaloir. Parmi les Français, on trouvait évidemment Jean Nouvel et Dominique Perrault, mais encore les deux derniers lauréats du grand prix national d'architecture, Rudy Ricciotti et Patrick Berger.
 
Enfin, l'Élysée avait convié l'Italien Massimiliano Fuksas et deux architectes japonais, Shigeru Ban et Kazuo Sejima, qui portent respectivement deux grands projets en France : l'antenne du Centre Pompidou à Metz et celle du Louvre à Lens.
 
Après ce véritable déjeuner-débat, le président a souhaité que la conversation se poursuive lors de rencontres ultérieures avec le ministre de la Culture, Christine Albanel. De ces échanges pourrait naître un livre.

Site du Figaro, le 18 septembre 2007
Partager cet article
Repost0
24 septembre 2007 1 24 /09 /septembre /2007 08:23
Continuité du raz-de-marée bleu Klein du printemps, bleus dur ou roy s’installent de jour comme de soir. À ponctuer de noir, de grenat ou d’anthracite, cette teinte multifacettes s’adapte sur des looks muglériens, montanesques ou plus contemporains.


Partager cet article
Repost0
24 septembre 2007 1 24 /09 /septembre /2007 08:21
BERLIN (Reuters) - Angela Merkel a reçu dimanche le dalaï-lama en dépit de l'opposition de la Chine et des inquiétudes des milieux industriels allemands qui redoutent des mesures de rétorsion.

La chancelière allemande et le chef en exil de la communauté tibétaine ont eu une "discussion informelle à caractère privé", a rapporté le porte-parole de Merkel.

OAS_AD('Middle1');
Function IE_Detect (version) 'Do On Error Resume Next plugin = (IsObject(CreateObject("ShockwaveFlash.ShockwaveFlash." & version & ""))) If plugin = true Then IE_Detect = true End If End Function
"La chancelière reconnaît le dalaï-lama en tant que dirigeant religieux et a affirmé son soutien à ses efforts pour garantir l'identité culturelle du Tibet et à sa quête non-violente d'une autonomie religieuse et culturelle", a-t-il ajouté.

La Chine avait protesté contre le projet de la chancelière allemande en convoquant au début du mois l'ambassadeur d'Allemagne à Pékin.

Une réunion avec des responsables allemands prévue dimanche à Munich a été annulée elle à l'initiative de Pékin, officiellement pour des "raisons techniques".

Le dalaï-lama, lauréat du Prix Nobel de la paix en 1989, s'est exilé en Inde en 1959 après une insurrection manquée contre le régime communiste. Le Tibet est administré par la Chine depuis 1951.

La semaine dernière, le ministère chinois des Affaires étrangères a réaffirmé que le dalaï-lama était "un exilé politique impliqué dans des activités visant à scinder la patrie".

Partager cet article
Repost0
24 septembre 2007 1 24 /09 /septembre /2007 08:19
Le Premier ministre a fustigé vendredi un Etat français «en situation de faillite» alors que le gouvernement présente demain le projet de loi de financement de la Sécurité sociale et mercredi le projet de loi de Finances pour 2008. ...
Partager cet article
Repost0
24 septembre 2007 1 24 /09 /septembre /2007 08:16
NEW YORK (Reuters) - Nicolas Sarkozy écarte l'option d'un recours à la force pour contraindre l'Iran à renoncer à se doter de l'arme atomique, dans une interview publiée lundi par le New York Times.

Le président français, à New York pour participer à plusieurs réunions à l'occasion de l'Assemblée générale de l'Onu, affirme cependant que les conditions d'un voyage à Téhéran de son ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, ne sont pas aujourd'hui réunies.

"Les recherches iraniennes sur le nucléaire militaire font courir au monde un grave risque. C'est inacceptable", dit-il. "Je suis prêt à expliquer que pour empêcher l'Iran d'avoir l'arme nucléaire, il faut renforcer les sanctions. Pour ma part, je ne prononce pas le mot guerre."

Il prend ainsi le contrepied de Bernard Kouchner, qui a déclaré le 16 septembre que les pays opposés au programme nucléaire militaire iranien devaient "se préparer au pire" pour montrer qu'ils étaient "sérieux". Le chef de la diplomatie française avait ajouté: "Le pire, c'est la guerre !"

Dans son discours devant les ambassadeurs de France, le 27 août, Nicolas Sarkozy avait insisté sur la nécessité de tout faire pour "échapper à une alternative catastrophique: la bombe iranienne ou le bombardement de l'Iran".

"Nous ne sommes pas condamnés aux deux extrêmes", réaffirme-t-il dans son interview au New York Times.

"Ce n'est pas vrai qu'il n'y a aucune solution entre la soumission et la guerre", souligne-t-il. "Entre la soumission et la guerre, il y a une palette de situations, de solutions qui existe, comme le renforcement des sanctions qui finiront par produire leurs effets."

"SANG FROID", "FERMETÉ", "RÉFLEXION"

Dans l'état actuel des choses, il recommande ainsi "très vivement" aux sociétés françaises de s'abstenir d'aller en Iran. Il souhaite également, en attendant que l'Onu vote de nouvelles sanctions, que l'Union européenne en adopte elle-même.

"Ce que je souhaite, c'est qu'il y ait un véritable débat au sein de la société civile et politique iranienne pour voir que l'Iran, comme tous les autres pays du monde, ne peut survivre à un isolement total", explique-t-il. "Plus tôt ils le comprendront, moins longtemps le peuple iranien, qui n'y est pour rien, aura à subir des souffrances."

"C'est une crise internationale qu'il faut gérer avec beaucoup de sang-froid, avec beaucoup de fermeté mais avec beaucoup de réflexion", ajoute-t-il. "C'est ce que j'essaye de faire. En tout cas, je n'irai pas au-delà. Parce que ce n'est pas la politique de la France. Cela ne sert à rien d'évoquer d'autres alternatives. C'est parfaitement contre-productif."

"L'expression 'toutes les options sont sur la table' n'est pas la mienne et je ne la fais pas mienne", insiste le président français.

Dans une interview accordée au Figaro la semaine passée, Bernard Kouchner se déclarait prêt à aller en Iran.

"Je pense que les conditions d'un voyage aujourd'hui à Téhéran ne sont pas remplies. Dans les couloirs de l'Onu, on peut discuter. Un voyage à Téhéran, c'est autre chose", estime cependant Nicolas Sarkozy, qui est accompagné à New York par le chef de la diplomatie française.

Le gouvernement iranien a fait savoir dimanche qu'il ne voyait aucun inconvénient à une visite de Bernard Kouchner. De son côté, le président iranien Mahmoud Ahmadinejad participe cette semaine à la 62e assemblée générale de l'Onu.

Partager cet article
Repost0