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4 janvier 2010 1 04 /01 /janvier /2010 09:28

Salle Mythique Maxim's


Le restaurant
Maxim's reste dans l'imaginaire collectif le summum du luxe aussi bien en terme de gastronomie, d'opulence, d'art de vivre et d'élégance. (Photo ci-contre: la salle mythique)


Les têtes couronnées, les fortunes et les grands noms du Tout Paris de ce début de siècle se croisent chez Maxim’s : Edouard VII, Boniface de Castellane*, Marcel Proust, Feydeau qui écrivit "la Dame de Chez Maxim’s", Mistinguett qui y chanta "Mon homme", le diplomate Ferdinand de Lesseps, l’exquise Yvonne Printemps, Sacha Guitry et son bel esprit, Tristan Bernard, la divine et fascinante Greta Garbo, l'ambigüe Marlène Dietrich, etc.








On voyait chez Maxim's et à une époque pas si éloignée que cela, tout ce que le monde comptait de légendes vivantes. L'appellation star était réservée en ces temps, à des gens qui la méritaient et non au premier crétin venu s'affichant sur le petit, tout petit écran... (Photo ci-dessous: la façade au 3 rue Royale, Paris 8eme)

facade Maxim's2
Chaque soir Onassis, Callas*, les Windsor, Martine Carol, le play-boy Porfirio Rubirosa, le cinéaste Max Ophuls, la richissime Barbara Huton, héritière des magasins Woolworth, alors mariée à Cary Grant. C’est le tout Hollywood qui dîne sur les banquettes de la grande salle.  Ces banquettes qui révèleront un trésor lorsqu’elles seront changées à la fin des années cinquante : les ouvriers chargés de les démonter découvriront médusés, glissés entre le dossier et l’assise, des louis d’or, des bagues, des diamants, des rubis, tombés des poches des élégantes en 1900 qui ne se donnaient jamais la peine de les ramasser sachant bien que le lendemain, elles en recevraient deux fois plus !
Maxim's 1er niveau(Photo ci-dessus: la salle du  premier niveau)

Dans les années 70, Brigitte Bardot provoquera un scandale en entrant pieds nus dans le restaurant. Sylvie Vartan danse avec John Travolta, l’on y apercevra Jeanne Moreau, Barbara Streisand, Barbara Hendrix, Kiri te Kanawa et... Pierre Cardin qui racheta le restaurant en 1981 lors d'une soirée un peu arrosée.


Avec le couturier Pierre Cardin, Maxim's va prendre une autre dimension: spectacles, grands bals, et soirées dansantes pour les plus jeunes. Les soirées du vendredi soir nous ont laissé quelques très joyeux souvenirs.  Pierre Cardin à la direction, Pierre Pelegry aux relations publiques et Albert de Panane aux platines, Maxim's revit mais jusqu'à quand? Il est notoire que la vie parisienne et surtout la nuit parisienne battent de l'aile...  La crise et les lois actuelles de plus en plus contraignantes vis à vis des grands lieux nocturnes, influent sur ce qui fit la réputation de Paris et ses grandes heures du Clubbing.  Mais ceci est un autre débat sur lequel nous reviendrons plus longuement.


menu légation Suede bis
S'est  installé aussi à cette adresse mythique, le musée Maxim’s qui présente la première collection privée française d’art 1900: plus de 750 meubles et objets d’art en situation dans un appartement de 350 m² sur deux étages.  Les plus belles signatures de l’art nouveau s’y succèdent : Majorelle, Gaillard, Gallé, Guimard, Massier, Tiffany et Toulouse-Lautrec.  Le musée propose et jusqu'au 20 février 2010   une exposition très intéressante liant gastronomie et art sous le titre "À la table des Présidents". Le contenu de cette exposition
provient d'une collection privée, cet ensemble de menus de gala offerts au Palais de l'Elysée ou lors de déplacements officiels propose un éventail exceptionnel de l'évolution de la gastronomie à travers plus de 140 menus, du Président Sadi-Carnot au Président Nicolas Sarkozy.

(Photo ci-contre: Menu pour la Légation de Suède)
menu mucha2

(Photo ci-dessus: Menu pour le Président Félix Faure- Illustration Mucha)
Illustrés par Mucha,Cheret, Cassandre ou Chagall, sur papier ou sur soie, ces menus sont les témoins gourmands de notre histoire et des grands évènements qui ont marqué le siècle. Ils vous feront voyager en compagnie du Tsar de Russie, de Winston Churchill, d'Eva Péron, de John Kennedy, de Grace Kelly et des plus grands monarques reçus au Palais de l'Elysée.Vous pourrez découvrir entre autres le menu offert au maréchal Pétain pour son anniversaire à Vichy, celui de l'inauguration du paquebot Normandie, de la visite du Roi Alphonse XIII, de la réception de l'Equipe de France de Football, de celle du Shah d'Iran, de Georges Clémenceau, de Bokassa 1er, de Paul Bocuse avec sa fameuse soupe "VGE", de Brejnev, de Georges Bush et de bien d'autres, présentés avec l'évolution des mœurs culinaires depuis plus de cent ans.

(Photo ci-dessous : Menu pour Sa majesté la Reine des Pays Bas)

menu reine pays basCe sont trois thèmes majeurs que cette exposition met en scène et fait vivre pour vous :


-L’évolution de la gastronomie française depuis cent ans à travers plats et   recettes servis aux Grands de ce monde.

-Un siècle de protocole et l’art de recevoir sous les ors de la république.

-L’Elysée et ses présidents successifs à travers anecdotes et histoires pittoresques.


Le service de verres "Juvisy" pour l’Elysée sera présenté, prêt du Musée Baccarat.

Les services  d’assiettes "aux Oiseaux" et  "Petites Vues de France" sont prêtés par la Manufacture de Sèvres 

Les pièces d’argenterie "Elysée" sont présentées par la maison Puiforcat.
 
 

(Photo ci-dessous: Menu pour Sa Majesté la Reine Elisabeth II)

menu Elisabeth II Bis
Qu'importe que vous soyez: socialiste, royaliste, communiste, boudhiste, rmiste.  À défaut de pouvoir aller dîner chez Maxim's ou être inviter à la table de nos "très chers et si peu distingués élus actuels ", sous les ors du Palais de l'Elysée.  Arrêtez-vous devant ces somptueux menus et rêvez un peu.  Vous repartirez rassasié et si ce n'est pas le cas, dormez un peu car s'est bien connu: "Qui dort dîne!"
(Photo ci-dessous: Menu pour le Président Jimmy Carter-Illustration Marc Chagall)
menu Pdt Carter


Une jolie halte artistique et gastronomique à suivre du coin de l'oeil mais du bon...
 

*Lire le livre "L'Art d'être pauvre de Boni de Castellane" Editions Texto-10€

*Lire le livre "Fière et Fragile Maria Callas de Alfonso Signorini " Editions du Rocher-19€


Informations pratiques :

 

Musée Maxim’s – L’art Nouveau à paris

3 rue Royale 75008 Paris tel: +33(0)1.42.65.30.47                                                                                        

Conservateur : Pierre-André Hélène
Lacollection1900@maxims-de-paris.com 

Ouvert du mercredi au dimanche inclu :

Collection permanente : 

visite guidée à 14h, 15h15 et 16h30, tarif : 15 euros

Groupes sur rendez-vous

Exposition Temporaire  : visite libre de 11 à 17h, tarif : 6 euros 

Billet jumelé : 20 euros


UNE HEURE CHEZ MAXIM'S


 Les différentes formules :


- Visite simple commentée: 15€

- Visite Champagne: 35€

- Visite déjeuner chez Maxim’s: 120€

- Visite déjeuner au Minim’s: 55€


-  Spectacle chanté autour d’un thé:  "La Nouvelle Dame de chez Maxim’s ": 55€

      

 

 

Par the glam attitude - Publié dans : Take a glance
- Recommander

http://theglamattitude.over-blog.com/article-usee-41166048.html

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19 novembre 2009 4 19 /11 /novembre /2009 09:22

[ 11/04/08  -  Série Limitée N° 062  ]

Depuis plus d'un quart de siècle, Armand et Martine Hadida, chercheurs infatigables, enchaînent les expériences innovantes de boutiques aux allures de galeries. Fusionnant les registres. Imposant une vision transversale de la mode. 

Armand et Martine Hadida dans leur boutique de la rue Boissy-d'Anglas, à Paris. © PHOTO : ISABELLE LÉVY-LEHMANN
Armand et Martine Hadida dans leur boutique de la rue Boissy-d\'Anglas, à Paris. © PHOTO : ISABELLE LÉVY-LEHMANN

A quoi rêve un garçon du Maroc, avant-dernier d'une famille de dix enfants, " bien élevé " par sa grande soeur, et qui accompagne rituellement sa mère dans les échoppes où l'on déroule des dizaines de rouleaux de tissu brillant ? " Sortir de ma timidité. " Et aller voir ailleurs où l'herbe est plus verte. Ce sera le kibboutz en Israël. Puis Paris et tous les petits boulots. Jusqu'au jour où il remplace un vendeur dans une boutique pointue de mode. Les clientes s'appellent Brigitte Bardot, Mireille Darc... Le déclic. " J'ai commencé ma thérapie timidité. La passion a déferlé. Celle du vêtement et des gens ", se souvient-il. Aujourd'hui, c'est la (presque) avant-dernière ouverture de boutique à l'enseigne de L'Éclaireur qu'Armand Hadida aime raconter. Un Éclaireur dans le quartier luxe et trendy d'Aoyama, à Tokyo. Forcément différent. L'innovateur a d'abord voulu un jardin, un défi au coeur d'une mégapole de béton et de verre où l'espace est si compté. Il a ensuite détourné la vitrine vers l'intérieur, en obturant la façade avec des volets patinés récupérés dans une usine textile. Il a, une fois de plus, étonné. Ensuite, les Japonais ont succombé à ses créateurs fétiches, signatures fidèles, Ann Demeulemeester et sa poésie rock, la marque italienne Haute et sa féminité sous influence vintage et ses tissus aux couleurs fanées, Carol Christian Poell, le chercheur, l'expérimentateur fort en cuirs.

Sa première boutique ? Elle est venue en rencontrant Martine : " Une vraie Parisienne, pétillante et toute en fraîcheur. Elle m'apportait tout ce dont j'avais besoin. " Ce sera, en 1979, Marithé & François Girbaud dans la Galerie des Champs-Élysées. Basculée multimarques par la suite avec Vivienne Westwood, John Galliano, Moschino et " des créateurs belges dont personne ne voulait ". Dans les années 1980, lorsque triomphent carrures imposantes et tailles étranglées façon Thierry Mugler, Armand Hadida ose les silhouettes longilignes et destructurées. Les premières chaussures Timberland, les premières Hogan et Tod's, c'est là et nulle part ailleurs qu'on les trouvait. Et déjà, il manifeste dans ses vitrines un réel talent de scénographe.

En 1990, le pionnier franchit une étape avec une révolution qui s'appelle concept store. Sous une ancienne verrière industrielle de la rue des Rosiers, il ouvre un espace de 300 mètres carrés (rapidement porté à 400 mètres carrés) dans un quartier qui amorce à peine sa mutation. Vont désormais cohabiter mode, design et d'autres expressions de la création. Les vêtements de Comme des Garçons, Ann Demeulemeester, Dries Van Noten, Alexander McQueen sont exposés aux côtés d'oeuvres de Philippe Starck, Jean Nouvel, Borek Sipek, Fornasetti... On y découvre aussi les aspirateurs révolutionnaires de James Dyson ou les " pianos " de grand restaurant d'un Alain Ducasse multi-étoilé... Depuis 2000, les hommes ont droit aussi à leur Éclaireur rue Malher. Là aussi l'architecture industrielle sert d'écrin sophistiqué à Junya Watanabe, Lanvin, Balenciaga, Undercover, Rick Owens, Dries Van Noten, Martin Margiela. On y déniche les chemises à jours et micro-plis de l'Indien Rajesh Pratap Singh, les jeans effet sali et vécu de Prps, les intrigants souliers en cuirs exotiques de Gianni Barbato, ou, surréalistes, en cuir et gomme de Mihara Yasuhiro.

Et parce que L'Éclaireur, " c'est aller de l'avant, être dans ce qui va arriver, prendre des risques, c'est le devoir de toujours séduire, toujours étonner ", Armand et Martine innovent, une fois de plus, en ouvrant, en 2001, un lieu envoûtant et intimiste cette fois, au 10, rue Hérold, dans le Ier arrondissement de Paris. Dans les anciennes écuries d'un hôtel particulier xviiie à la théâtralité mariant sublime patine et contemporain, leur boutique raconte l'histoire de créateurs de niche, le travail obsessionnel de la main comme des nouvelles technologies. La sélection est forcément pointue et confidentielle, mais s'accompagne, comme dans les autres boutiques, de découvertes au profil plus accessible. Les céramiques de Piet Hein Eek dont les effets plissés intriguent et séduisent tout comme la tête de mort de Thomas Fougerolles, le cuir arty et Arte povera de Carpe Diem, l'inspiration kimono très couture de Gustavo Lins, mais aussi les casques de moto du collectif Ruby.

Le ton est ici à la sophistication couture

Aujourd'hui, cet air du temps s'exprime avec la bibliochaise d'Alisée Matta qui voisine avec des vêtements signés Balenciaga, Lanvin, Marni et cette maille brodée façon Basquiat de Claire Tough (nouvelle pousse anglaise) posée à côté des bijoux sculptures de Thomas Lardeur. On slalome entre la Wooden Chair de Marc Newson, les sacs en python laqué de Pauric Sweeney, Martin Margiela, AF Vandevorst, les lunettes Linda Farrow ou les pièces uniques du japonais If 6 was 9 qui régalent Madonna. Histoire d'éclairer ailleurs et encore différemment, l'infatigable défricheur préférant le travail aux mondanités s'est aventuré il y a deux ans rue Boissy-d'Anglas, dans un quartier estampillé luxe. Un tournant à 180°. Le ton est ici à la sophistication couture. Les chaises baroques en bronze et cuir ou crin de cheval de Paul Mathieu et les tables en cuivre patiné de Vicenzo de Cotiis (le créateur de Haute) rencontrent la sélection de Martine Hadida, responsable des collections femme, toutes boutiques confondues. Son choix éclectique marie les valeurs sûres françaises comme Sonia Rykiel, " les robes de filles, fraîches et joyeuses du grand faiseur Oscar de La Renta ", les marques glamour Versace, Alberta Ferretti, Giambattista Valli, ou encore la féminité bien twistée de Jasmine di Milo, la ligne de trenchs (pailletés, emplumés...) signée Herno, les perles noires de Robert Wan.

L'art de la table a sa place aussi avec la vaisselle en argent de San Lorenzo ou les céramiques en terres mêlées de Sylvie Saint-André Perrin. À l'étage, la surprise est du côté bar-restaurant. Le couple Hadida et Barnaba Fornasetti - fils de Piero - ont détourné les motifs exclusifs du grand artiste surréaliste, jusqu'à ses dessins érotiques originaux qui habillent le coin dit " coquin ". Un vrai musée jubilatoire sert d'écrin à la cuisine inventive, à la fois simple et délicate, du jeune Sébastien Rémy, disciple de Ducasse et ancien de Il Cortile, rue Cambon à Paris.

Le dénicheur de tendances, né sous le signe du Bélier, a vu sa rue Hérold classée numéro un dans le très convoité guide du luxe édité chaque année par Goldman Sachs (décembre 2005). Numéro un pour l'originalité et la prise de risques. À une époque où les marques de luxe et leur marketing imposent les règles, les boutiques multimarques n'ont d'autres choix que de redoubler d'audace et d'inventivité. Armand Hadida tonne contre " les stratégies marketing en total décalage avec le comportement des consommateurs ". Martine enfonce le clou : " Les vêtements sont très chers. À la différence de Londres, Paris n'est pas une plaque tournante de la finance. Et les marques de luxe, bien évidemment courtisées par les nouveaux marchés, devraient rester plus proches des réalités des marchés "européens". "

Autre regret, le battage médiatique autour des défilés qui, selon Armand, " rend accessible la copie à tous ". " Ils devraient être présentés au moment des livraisons dans les boutiques. Et réservés à un comité de professionnels ", n'hésite-t-il pas à dire, provocateur. Parmi les derniers créateurs qui captent leur oeil sûr, Martine cite Haider Ackermann et sa femme à la noblesse à la fois urbaine et nomade, ou le créateur londonien Gareth Pugh et ses guerrières sophistiquées post-punk. Toutes Fashion Weeks confondues, Martine et Armand visionnent à eux deux plus d'une centaine de défilés et showrooms par saison, de Paris à New York, Londres, Milan, Athènes, New Delhi...

En quête perpétuelle de neuf, le fondateur et directeur artistique de L'Éclaireur va continuer à cultiver sa différence. Ce magistral metteur en scène vient de s'approprier 4 300 mètres carrés de la future Cité de la mode et du design, baptisée Docks-en-Seine. Il y orchestrera des événements culturels - design, mode et musique - et compte y installer Tranoï (en italien " Entre nous "). Ce salon professionnel, ultra-coté, géré par son fils - et dont il assure aussi la direction artistique - se tient deux fois par an lors des défilés du prêt à porter des créateurs. Forcément tendance, il réunit jeunes créateurs et marques innovantes.

" Martine me dit "Freine un peu". Mais le bonheur, c'est raconter encore et encore de belles histoires. " Il suffit de l'écouter parler, ému et volubile, de ses découvertes. De l'artiste belge Arne Quinze, par exemple : " Il défie toute logique. Il n'a pas de limites. Il travaille dans le spectaculaire, le chaos organisé. Et c'est quelqu'un de vrai, de généreux. " Et de Carol Christian Poell, sa " plus belle fierté ", il dit qu'il est capable de dormir avec le cuir mouillé pour lui imprimer la forme dont il rêve. Compromis zéro. Cela s'appelle être habité...



LEURS RESTAURANTS PRÉFÉRÉS
LES COCOTTES. Pour le côté " bonne franquette " et l'ambiance très conviviale. Le restaurant parisien de Christian Constant tire son nom des cocottes Staub dans lesquelles sont présentés les plats. Leur " cocotte " préférée ? Le filet de daurade snacké aux légumes. 135, rue Saint-Dominique, 75007 Paris.
SARDEGNA A TAVOLA. Pour l'atmosphère familiale. Pour le patron, Tonino, un peu bourru. Et les délicieuses assiettes sardes. 1, rue de Cotte, 75012 Paris.
GONPACHI. Le restaurant où a été tourné Kill Bill. Ambiance survoltée... 1-13-11 Nishi-Azabu, Minato-ku, Tokyo 106-0031.
WAVERLY INN. Un des plus vieux restaurants de New York. Très select. L'ambiance " club anglais " se marie avec une cuisine de bistro. Un must : le Mac&Cheese à la truffe. 16, Bank Street (angle Bank St. & Waverly St.), 1013 New York.

ELISABETH PAILLIE
http://www.lesechos.fr/luxe/people/300257282-armand-et-martine-hadida-profession-eclaireur.htm
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26 octobre 2009 1 26 /10 /octobre /2009 12:20

"C'était l'occasion idéale pour que la fête déborde du stade", a déclaré le manager du groupe, Paul McGuinness. L'intégralité du concert reste accessible gratuitement sur le site YouTube.


Le groupe de rock irlandais U2 a inauguré le premier concert retransmis en direct sur Internet. En effet, vers 3h30 ce lundi 26 octobre, le site de partage de vidéos YouTube proposait à tous les internautes de suivre en direct le concert du groupe mythique au Rose Bowl de Pasadena (Californie, ouest des Etats-Unis).
"Le groupe voulait faire ce genre de chose depuis longtemps", a déclaré le manager du groupe, Paul McGuinness. "C'était l'occasion idéale pour que la fête déborde du stade. Les fans parcourent parfois de longues distances pour venir voir U2, cette fois-ci U2 [est allé] vers eux, dans le monde entier", a-t-il insisté.
L'intégralité du concert reste accessible gratuitement sur le site YouTube et sur le site officiel de U2.
Le concert était accessible depuis 16 pays : Australie, Brésil, Canada, Corée du Sud, Grande-Bretagne, Espagne, Etats-Unis, France, Inde, Irlande, Israël, Italie, Japon, Mexique, Nouvelle-Zélande et Pays-Bas.
Le site de partage de vidéo mise de plus en plus sur la diffusion d'événements en direct, comme débouché rentable.

(Nouvelobs.com)
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16 octobre 2009 5 16 /10 /octobre /2009 09:39
son voeu s'est réalisé le temps d'une journée

jeudi 15.10.2009, 05:02 - La Voix du Nord

 Un habit de princesse et un repas de reine pour Mathilda, dans le château du Vert-Boisà Bondues. Un habit de princesse et un repas de reine pour Mathilda, dans le château du Vert-Boisà Bondues.
| CROIX |

Mathilda, une petite Croisienne de 9 ans, a troqué son fauteuil roulant pour un carrosse, dimanche. L'association Make-a-Wish lui a permis de réaliser son rêve : devenir une princesse. Le château du Vert-Bois et son parc, à Bondues, ont servi de décor à ce jour pas comme les autres.

 

PAR ISABELLE ELLENDER

lambersart@lavoixdunord.fr

Une maquilleuse, une coiffeuse, qui s'affairent autour de la fillette, Maman qui orne le fauteuil roulant de gerberas de toutes les couleurs. Le voile, la capeline de « fourrure » blanche... et surtout la robe de princesse. Mathilda a vécu hier un véritable conte de fées, d'abord à l'intérieur du château du Vert-Bois, prêté gracieusement par la famille Prouvost, puis dans le parc, en carrosse, avant d'aller à la rencontre de ses « sujets », dans les rues de Bondues et de Marcq. Un rêve devenu réalité aux frais... de la princesse, ou plutôt de l'association Make-a-Wish France, qui embellit le quotidien des enfants malades.

Pourtant, la vie n'est pas rose pour la fillette et sa famille. À la naissance, tout paraissait normal, comme le raconte Clara Uberti, 28 ans, sa maman. « C'est quand Mathilda a commencé à marcher, vers un an, qu'on s'est rendu compte qu'il y avait un problème, car elle tombait facilement ».

Ce n'est que six ans plus tard que le diagnostic a été posé par les médecins : ataxie télangiectasie (syndrome de Louis-Bar), une maladie neurologique évolutive. Entre temps, l'état de Mathilda s'est dégradé et elle ne marche plus seule aujourd'hui, ne peut plus se tenir debout.

« Elle connaît sa maladie mais Albin, mon compagnon et moi, ainsi que le papa de Mathilda, nous la protégeons au maximum pour qu'elle continue à vivre le mieux possible, à se projeter dans l'avenir ». La fillette dit « je gère bien ma maladie ». Sa Maman aussi, très courageusement, avec une énergie qui force l'admiration. « Je tiens le coup, je m'étonne moi-même. Bien sûr, il m'arrive de pleurer, deux ou trois fois, j'ai hurlé, même. Comme récemment, en revoyant une vidéo où ma fille dansait. J'avais oublié qu'elle avait dansé ! Ça m'a fait du bien, c'était comme une soupape », raconte Clara. Malgré tout, « la vie est belle. Je sais qu'avec Mathilda, les moments seront écourtés. Mais ce que nous vivons ensemble, ce sont des moments de qualité ».

À la maison, la famille a aménagé un cocon pour la fillette qui est scolarisée à l'école Jules-Ferry de Fives, après avoir fréquenté le centre Marc-Sautelet de Villeneuve-d'Ascq : une chambre toute rose, avec un lit à baldaquin. Car l'enfant adore l'univers de Cendrillon. Et c'est ce conte qui lui a tant donné l'envie de se transformer, elle aussi, en princesse.

Une fois coiffée et habillée, Mathilda a pu déjeuner à la grande table du château, dressée d'une nappe et de vaisselle... roses bien sûr. Au menu, les plats préférés de la reine du jour : soupe de poisson, moules-frites et mignardises, préparées par un bénévole, Sébastien, et le lycée hôtelier Michel-Servet.

Mais le moment tant attendu est arrivé en début d'après-midi : roulez carrosse ! Dans le parc du château, puis dans les rues, où le passage de la calèche bleue tirée par de magnifiques chevaux noirs n'est pas passé inaperçu... La princesse rayonnait.

En fin d'après-midi, c'était un peu comme si les douze coups de minuit avaient sonné : Mathilda a dû quitter son carrosse pour retrouver le fauteuil. Mais la petite princesse d'un jour a emmagasiné suffisamment de souvenirs pour se raconter à l'avenir de belles histoires, dont elle sera l'héroïne. •

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18 septembre 2009 5 18 /09 /septembre /2009 15:07




Bibliothèque nationale de République Tchèque - concours international

Surface : 50 000 m²
Lieu : Quartier Letnà, Prague, République Tchèque
Maîtrise d’ouvrage : National Library of Czech Republic

Principes généraux : Etudier dans un livre ouvert vers le ciel et s’appuyant sur l’Himalaya des savoirs accumulés.


Une Bibliothèque Nationale est le réceptacle des savoirs et de l’histoire d’un pays. Par ailleurs, c’est un lieu accessible, au moins en partie, à l’ensemble des citoyens. Voilà pourquoi il peut représenter un des symboles démocratiques du pays.
 
Le projet cherche à faire sens et à s’imposer comme un repère dans la ville de Prague en devenir. Attractif et ouvert le bâtiment doit extraire l’utilisateur du quotidien pour l’accompagner vers la consultation des savoirs, vers la connaissance.

S’inscrivant comme un lien entre la cité historique et les quartiers périphériques, le bâtiment est identifiable et visible de loin. Il est composé d’un socle qui concentre l’ensemble des stocks, des parkings et des surfaces non accessibles au public sur lequel est posé un bâtiment ‘livre’ qui comprend l’ensemble des salles de lectures et des zones accessibles aux différents utilisateurs. L’interface entre ces deux corps de bâtiments permet de dégager deux grande places publiques, l’une ouverte sur la ville l’autre vers le parc.
Sur le toit, un restaurant et un grand jardin arboré offrent une vue imprenable sur l’ensemble de la ville.































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17 septembre 2009 4 17 /09 /septembre /2009 08:20
 
 

Filip est parti pour toujours

L’ex-leader du boys band 2Be3, reconverti dans la comédie, a été retrouvé sans vie à son domicile parisien hier. Il avait 35 ans. Il laisse une petite fille et une génération orphelines.
 
 
Charlotte Moreau et Stéphane Sellami | 17.09.2009, 07h00

La rentrée est cruelle pour les idoles des jeunes filles. Vingt-quatre heures après le décès de Patrick Swayze, on a appris hier matin celui de Filip Nikolic. Agé de 35 ans, l’ex-leader du boys band 2Be3 a été retrouvé sans vie à son domicile du VIIIe arrondissement, proche des Champs-Elysées. C’est son colocataire qui a découvert le corps peu après 9 heures, et son et ami de longue date qui s’est chargé d’annoncer la nouvelle aux médias.

« Il était couché dans son lit, le visage paisible », nous a affirmé hier Me François Gibault, qui évoque un possible « abus de somnifères » : « Je sais qu’il en prenait parfois. »
De fait, une boîte d’anxiolytiques à moitié vide a été retrouvée dans la chambre du chanteur devenu . En revanche, aucune trace de drogue n’a été relevée dans son appartement. « Il ne touchait plus aux stupéfiants, précise son avocat. S’il avait repris, je l’aurais su.»

Des réactions attendries

Une autopsie a été ordonnée et une ouverte pour déterminer les causes du décès, la procédure habituelle dans ce cas de figure. Pour l’heure, la thèse du suicide n’est pas écartée : si Me Gibault voyait en lui un « garçon sain et plein de projets », son colocataire l’a qualifié de « dépressif depuis plusieurs mois ».
Agé de 35 ans, l’ex-« mulet » de la « Brigade Navarro » sur TF 1, laisse derrière lui une petite Sasha, âgée de 4 ans et demi, avec qui il avait encore « passé le week-end dernier » affirme François Gibault. Et une empreinte d’une persistance étonnante dans la culture populaire des années 1990. Formé en 1996 à Longjumeau (Essonne) avec ses amis d’enfance Frank Delay et Adel Kachermi, son groupe 2Be3 n’a pourtant survécu que trois ans. Le temps de vendre, jusqu’au Japon, près de 4 millions de disques dont leur premier tube « Partir un jour » , d’avoir sa propre sitcom sur TF 1, de rentrer au musée Grévin, puis de voir refluer en France la vague des boys bands. On a oublié les chorégraphies des minets bodybuildés d’Alliage et G-Squad, mais tout le monde se souvient de 2Be3, les pionniers du genre. De quoi permettre à l’athlétique Filip Nikolic une reconversion dans la comédie, d’abord au cinéma (le film d’action « Simon Sez » avec le basketteur Dennis Rodman en 2000), puis à la télévision un an plus tard avec « Navarro » et sur les planches, où le jeune papa devait encore officier cet automne, sur la tournée de la pièce de boulevard « Drôles de parents » aux côtés de Julie Arnold.
Longtemps soutenu par TF 1, qui en marge de sa série policière, l’avait également enrôlé dans son émission de téléréalité « Je suis une célébrité, sortez-moi de là » en 2006, Filip Nikolic espérait ces derniers mois retourner à la chanson, via un album solo.
L’annonce de son décès a provoqué d’innombrables réactions, plus attendries que moqueuses, sur les réseaux sociaux du Net. Notamment chez les 25-30 ans, nombreux à voir là leur « adolescence se déchirer en morceaux ».

Le Parisien

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24 août 2009 1 24 /08 /août /2009 07:31
Une femme enceinte
Une femme enceinte/Jean Ayissi/Archives AFP

SANTE - Plus sensibles aux infections, elles doivent être plus vigilantes que le reste de la population, selon de nouvelles recommandations de l'OMS...

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) vient de publier sur son site Internet, ce vendredi, une note spécifique aux risques de complications liée à la grippe A (H1N1) chez les femmes enceintes. Cette note s'appuie sur les résultats d'une étude américaine, publiés le 29 juillet dans The Lancet, qui mettent en avant le risque accru d’atteinte sévère ou mortelle chez la femme enceinte infectée par le virus. L'étude souligne également une augmentation du risque de mort du foetus et d’avortement spontané. Les femmes enceintes sont donc exposées à un risque plus élevé.

>> Tous nos articles sur la grippe A (H1N1), c'est par ici.
 
La femme enceinte a-t-elle plus de chance d'attraper la grippe A que la grippe saisonnière?
Oui. Non pas parce qu'elle est enceinte, mais parce qu'elle est jeune. La pandémie actuelle continue de toucher des tranches d’âges plus jeunes que ce que l’on observe avec la grippe saisonnière. Or, afin que la mère puisse tolérer le développement de son enfant, son système immunitaire est en quelque sorte en veilleuse pendant la grossesse. D'où sa vulnérabilité aux infections (listériose...), et à la grippe en particulier, pandémique ou saisonnière.

A quelles complications sont-elles exposées?
Selon l'étude parue dans Lancet, les femmes enceintes ont quatre fois plus de risque d'être hospitalisées pour complications. Les médecins, les patients et ceux qui assurent les soins à domicile doivent rester attentifs aux signes de danger qui peuvent signaler une évolution vers une forme plus grave. Cette évolution pouvant être très rapide, il convient de consulter un médecin dès l’apparition, chez un cas confirmé ou suspect d’infection par la grippe H1N1, des signes de danger suivants: essoufflement, pendant une activité physique ou au repos; difficultés respiratoires; douleurs thoraciques; forte fièvre pendant plus de trois jours etc. (L'ensemble des signes, ici)
 
Doit-on prendre du Tamiflu en prévention?

En cas de suspicion de grippe A(H1N1), le traitement antiviral, le Tamiflu, doit être administré immédiatement et dans un délai maximum de 48h du début des symptômes, sans attendre les résultats des analyses de laboratoire, recommande l'OMS. Les experts préconisent par ailleurs de traiter systématiquement (Tamiflu ou Relenza) les femmes enceintes en contact dans leur entourage avec une personne atteinte du virus ou suspectée de l'être.
 
Doit-on se faire vacciner en priorité contre la grippe A?
L'OMS recommande également aux autorités sanitaires de mettre les femmes enceintes dans les groupes prioritaires à vacciner, quand les vaccins pandémiques seront disponibles à l'automne. Plusieurs pays (Etats-Unis, Royaume-Uni, Suisse) l'ont déjà fait.
 
Quelles précautions prendre pour limiter les risques de contamination?
En période d'épidémie, l'hygiène (lavage des mains...) reste très importante pour les femmes enceintes, comme pour toute la population. Il leur est par ailleurs conseillé d'éviter les lieux très fréquentés et les rassemblements pour ne pas augmenter les risques de contamination. Dans les régions où l’infection par le virus H1N1 est courante, l’OMS recommande fortement aux femmes enceintes et à leurs médecins traitants de surveiller attentivement l’apparition éventuelle de tout symptôme d’allure grippale. 
M.D
Les numéros d'appels sur la grippe

Plateforme téléphonique: 08 25 302 302 (+33 1 53 56 73 23 depuis l’étranger)
Information des voyageurs: 01 45 50 34 60 (
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31 juillet 2009 5 31 /07 /juillet /2009 07:55

par  RFI

Article publié le 30/07/2009 Dernière mise à jour le 30/07/2009 à 21:05 TU

Ce jeudi était jour férié à l'occasion de la fête du Trône qui marque cette année le 10e anniversaire du règne du souverain alaouite. Pour célébrer ces dix ans, le roi a gracié près de 25 000 détenus. Dans son discours, enregistré mercredi à Al Hoceima et retransmis ce jeudi, Mohammed VI  a évoqué la nécessité d'une « réforme profonde de la justice ».

Mohammed VI lors de son discours enregistré le 29 juillet 2009 pour son 10ème anniversaire d'accession au trône.(Photo: AFP)

Mohammed VI lors de son discours enregistré le 29 juillet 2009 pour son 10ème anniversaire d'accession au trône.
(Photo: AFP)

C'est un discours sans surprise, mais qui réaffirme les grandes priorités du roi.

Mohammed VI a d'abord mis l'accent sur la bonne gouvernance, en demandant à tous de combattre le gaspillage et les privilèges indus. Dans un pays où la corruption s'est aggravée ces dernières années, le souverain a plaidé pour une gestion plus morale des deniers publics.

L’autre point fort du discours du souverain portait sur la réforme de la justice. Mohamed VI a promis qu’elle sera lancée prochainement, en consultation avec les Marocains. Il faut préciser que la justice fait partie des chantiers délaissés ces dernières années. Les ONG et la presse marocaine dénoncent régulièrement son manque d'indépendance.

Encourager la démocratie locale

La régionalisation est l'autre chantier fondamental pour le souverain. L’objectif est d’encourager la démocratie locale. Une commission sera installée sous peu pour plancher sur le sujet.

Sur le plan diplomatique, Mohamed VI a réaffirmé sa volonté de normaliser les relations avec son voisin algérien, tout en mettant l'accent sur le projet marocain d'autonomie pour le Sahara occidental, éternelle pomme de discorde entre les deux Etats. Ce dossier bloque aussi en grande partie le fonctionnement des institutions, telles que l'Union du Maghreb arabe.

La fête du trône doit se poursuivre vendredi à Tétouan avec la traditionnelle cérémonie de l'allégeance, dite la « beya ». À cette occasion, le souverain recevra l'hommage des dignitaires du royaume.
RFI
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7 juillet 2009 2 07 /07 /juillet /2009 20:18
AP | 07.07.2009 | 18:59

Nicolas Sarkozy veut "la vérité" sur la mort des moines de Tibehirine. Au lendemain des révélations sur une éventuelle bavure de l'armée algérienne, 13 ans après le massacre, le président français a promis mardi de lever le secret défense "sur tout document que nous demandera la justice".

Le chef de l'Etat s'exprimait au lendemain de la publication du témoignage d'un ancien attaché militaire de l'ambassade de France, en poste à Alger entre 1995 et 1998. Entendu le 25 juin dernier par le juge d'instruction antiterroriste Marc Trévidic, le général François Buchwalter affirme que les sept religieux français enlevés en mars 1996 en Algérie sont morts lors d'une opération anti-islamiste de l'armée algérienne. Selon lui, les autorités françaises auraient été informées de cette "bavure" à l'époque mais auraient décidé de garder le silence.

"Je veux la vérité", a déclaré mardi Nicolas Sarkozy devant la presse, en se disant "vraiment déterminé à ce que la lumière soit faite". Selon lui, "il n'y a rien à cacher".

"Naturellement, je lèverai le secret défense sur tout document que nous demandera la justice", a promis le président de la République. "Il n'y a pas d'autre façon de faire la vérité", a-t-il souligné. "Les relations entre les grands pays, elles s'établissent sur la vérité, pas sur le mensonge", a considéré le chef de l'Etat.

Lundi, Nicolas Sarkozy avait simplement souhaité que "la justice fasse son travail", disant n'avoir "pas d'autre commentaire".

Le Parti socialiste a promis d'être "très attentif" à la mise en oeuvre de la promesse de Nicolas Sarkozy de lever le secret défense. L'assassinat des moines avait "ému la France entière", a rappelé Jean-Christophe Cambadelis, secrétaire national aux relations internationales dans un communiqué.

Si le témoignage du général Buchwalter "se révélait exact, cela impliquerait probablement que les autorités françaises et algériennes ont dissimulé les conditions dans lesquelles nos compatriotes ont été massacrés", a-t-il ajouté. "Le Parti socialiste, souhaite que toute la lumière soit faite sur ce drame et que la justice puisse aller jusqu'au bout".

Mardi matin, Alain Juppé, qui était Premier ministre en 1996, a dit n'en savoir "pas plus" que ce qui est écrit dans la presse. A l'époque, tout avait été mis en oeuvre pour obtenir la libération des moines enlevés par le GIA, a-t-il assuré sur France-Info. "Malheureusement, ces négociations ont échoué", a déploré le maire de Bordeaux. "Depuis lors, des rumeurs circulent sur l'origine de ce massacre".

Hervé de Charette, à la tête de la diplomatie française en 1996, a de son côté rejeté l'idée d'une commission d'enquête parlementaire sur la mort des sept moines. "Il n'y a pas d'affaire d'Etat en France", a jugé l'ancien ministre des Affaires étrangères sur LCI, en soulignant que le général Buchwalter avait fourni un témoignage indirect. "C'est l'homme qui a vu l'homme qui a vu l'homme qui a tué l'ours", a-t-il noté. "Personnellement, je suis porté à m'en tenir à la version la plus pratique, celle qui s'appuie sur des faits: le GIA a revendiqué ces événements".

A Alger, aucun responsable officiel, militaire ou civil, n'avait encore commenté mardi le témoignage du général Buchwalter, qui faisait les gros titres de la presse algérienne. "Les délires d'un général français", proclamait la "une" du quotidien francophone "El Watan".

Le quotidien "Liberté" pointait de supposées incohérences dans ses déclarations. Le général François Buchwalter dit avoir recueilli les confidences d'un ami algérien, saint-cyrien comme lui et dont le frère commandait une escadrille d'hélicoptères. D'après lui, les militaires algériens ont tiré sur un bivouac du GIA et "une fois posés, ils ont découvert qu'ils avaient tiré notamment sur les moines". Or, selon "Liberté", qui cite des sources militaires anonymes, les hélicoptères ne se poseraient jamais ainsi lors d'opérations commando.

Dans le même temps, la presse algérienne relève que ce témoignage semble écarter l'hypothèse défendue par certaines ONG et des observateurs: cette opération aurait été organisée par les services de sécurité algériens qui auraient voulu ainsi obtenir davantage de soutien dans leur lutte contre les islamistes du GIA.

Les sept moines avaient été enlevés dans la nuit du 26 au 27 mars 1996 par un groupe armé d'une vingtaine d'hommes. L'action avait été revendiquée deux mois plus tard, le 21 mai, par le Groupe islamique armé (GIA) de Djamel Zitouni qui avait annoncé l'exécution des moines. Dix jours plus tard, les autorités algériennes annonçaient la découverte des dépouilles. En réalité, seules les têtes des religieux ont été retrouvées. AP

Nouvel Observateur

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7 juillet 2009 2 07 /07 /juillet /2009 20:16
A. de Maximy vient faire un tour chez vous
Photo : © France 2

Le 07/07/2009 à 12:40 par Patrice Cabannes

Antoine de Maximy, le baroudeur qui s'invite dans le monde entier avec «J'irai dormir chez vous », tente l'expérience au sein de la caravane du Tour de France. Armé de ses caméras, il va au contact des spectateurs et raconte ses rencontres tous les jours dans «L'après-Tour», sur France 2.

«C'est le gars qui parcourt le monde et qui reste dormir chez les gens.» «Hi Antoine! I love you, I love your magazine!» Dans les rues de Monaco, Antoine de Maximy ne passe pas inaperçu. «La rançon du succès», lance-t-il en plaisantant. À la recherche de «personnages » pour sa chronique quotidienne de quatre minutes, « J'irai faire un Tour chez vous», il n'avait pas prévu tant d'admirateurs.

Pas facile en effet de passer inaperçu dans la ville qui accueille le départ du Tour de France. «Ici, les gens sont à l'affût, toujours à la recherche de célébrités. Ils ont l'œil aiguisé...» À peine finit-il sa phrase qu'il se retrouve, heureux, entouré par trois charmantes admiratrices.

«Tout sera différent pendant le Tour: les gens seront dans une autre dimension, captivés par la course. C'est ce qui va me permettre de les prendre par surprise», tente de se rassurer Antoine de Maximy. Pour l'instant, les images qu'il a mises en boîte sont «bonnes pour la poubelle». «Et si je m'invitais chez le prince?» Ni une, ni deux, il décide de partir «à l'assaut» du Rocher.

Dans le bus qui l'emmène vers sa destination, son équipement le trahit. Tous les passagers y vont de leur plaisanterie. «Tu viens coucher chez moi », lui lance en riant une habituée de son émission. «C'est quelqu'un de très gentil. Il sait parler aux gens, il les respecte. Vous pensez que je pourrais l'inviter chez moi?», demande un autre.

La demeure du prince se profile à l'horizon. Bardé de caméras, Antoine de Maximy avance d'un pas décidé. Il est rapidement intercepté par deux policiers. «Je viens prendre un café avec le prince », leur explique-t-il. Poliment, mais fermement, ils lui demandent de ne pas franchir la chaîne qui entoure le château avant de prévenir leurs collègues. On ne plaisante pas avec le protocole...

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