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19 juin 2007 2 19 /06 /juin /2007 08:21
Total Contrôle : un documentaire de 52 minutes de Bruno Fay, Xavier Muntz et Etienne Labroue :

Total ContrôleDepuis les attentats du 11 septembre, la lutte contre le terrorisme s’est imposée comme la priorité du monde occidental. Une dérive sécuritaire qui se traduit par la mise en oeuvre de nouvelles technologies de surveillance. La traçabilité sur internet, le contrôle à distance, la biométrie, les puces RFID et la géolocalisation s’installent progressivement dans nos vies quotidiennes. Souvent sans le savoir, nous avons déjà sacrifié une partie de notre vie privée, de nos libertés individuelles. Demain, nous serons tous fichés, tracés, enregistrés, pucés… Mais s’il ne s’agissait finalement que d’une illusion sécuritaire ? Et si ces nouvelles technologies, au contraire de nous protéger, ne nous rendaient pas plus fragiles face au crime organisé et au terrorisme ? Notre volonté absolue de tout savoir, de tout contrôler, ne risque-t-elle pas de nous conduire vers un totalitarisme d’un nouveau genre ? Que se passerait-il si les armes que nous mettons en place se retournaient contre nous ? Grandeurs, doutes et paradoxes d’une fuite en avant technlogique.

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19 juin 2007 2 19 /06 /juin /2007 08:19

En pleine guerre froide, les Soviétiques auraient fabriqué une centaine de mini bombes atomiques dissimulées dans des valises. Al Quaïda affirme en posséder plusieurs exemplaires. Cauchemar made in Ben Laden ou intox planétaire ?

Valise_2Fin décembre 2003, une vidéo montrant un champignon atomique dans le ciel américain circule sur le net. Un message revendiqué par un groupe terroriste proche d’Al Quaïda accompagne les images : la ville de New-York sera détruite le 2 février 2004 et noyée dans un brouillard radioactif. Aucun média français ne reprend l’information. Je fouille dans les archives gouvernementales. Entendu le 11 février 2004 par l’Assemblée nationale, le ministre de l’intérieur Nicolas Sarkozy confirme pourtant que les USA ont pris l’alerte au sérieux : "Des informations récentes émanant des autorités américaines faisant état de menaces ont entraîné des mesures de sécurité renforcées portant sur certains vols internationaux de la compagnie Air France assurant (…) les vols Paris-Washington des 1er et 2 février 2004, certains d’entre eux étant annulés." La même semaine, le journal Al-Hayat, basé à Londres, rapporte qu’Al Quaïda a acheté en 1998, à Kandahar (Afghanistan), des armes nucléaires avec la complicité d’un scientifique ukrainien. Des armes nucléaires entre les mains de Ben Laden ? L’hypothèse est jugée crédible par certains experts.

Le nucléaire en libre-service

Alexanderlebed"C’est le général russe Alexandre Lebed qui avait levé le lièvre", se souvient Olivier Lepick, chercheur associé à la fondation pour la recherche stratégique (FRS), et co-auteur d’un ouvrage sur le terrorisme non-conventionnel. Il me précise cependant que "Lebed reste un personnage assez fantasque". Le 1er octobre 1997, en effet, l’ancien général devenu conseiller auprès du président Boris Eltsine est interrogé à Washington par la commission pour la sécurité nationale. Devant un auditoire médusé, celui qui sera mystérieusement tué dans un crash d’hélicoptère en 2002 évoque pour la première fois l’existence d’un programme militaire russe datant de l’époque de la guerre froide. Il déclare que les Russes ont fabriqué plusieurs centaines de valises nucléaires, très facilement transportables, et plus puissantes que la bombe d’Hiroshima. HelicolebedIl laisse entendre que certaines d’entre elles seraient mêmes enterrées dans le sous-sol américain. Tout va bien… jusqu’à ce qu’il explique que plus d’une quarantaine de ces valises a disparu des stocks de l’armée russe au moment de l’effondrement du bloc soviétique ! Insistant sur le délabrement économique de son pays où les meilleurs scientifiques ne sont plus payés depuis 6 mois, le général fournit une explication : "Quand nos meilleurs professionnels quittent l’armée, ils contactent les mafias pour leur vendre des  armes et des munitions. C’est pour cela que nous avons perdu des armes chimiques, biologiques et autres armes de destruction massive." Pour des raisons diplomatiques, l’histoire est vite enterrée jusqu’aux fameux attentats du 11 septembre à New-York.

Quelques millions de dollars pour une bombe atomique

ZawahiriQuelques semaines après l’effondrement du World Trade Center, le quotidien pakistanais Ausaf obtient un entretien exclusif avec Ben Laden et l’un des ses adjoints, Ayman Al-Zawahri. Le journaliste Hamid Mir demande aux responsables d’Al Quaïda s’ils sont en possession d’armes de destruction massive. Zawahiri rigole et répond : "M. Mir, si vous avez 30 millions de dollars, allez en Asie centrale, contactez des scientifiques soviétiques mécontents et vous verrez qu’il est possible d’acquérir des valises nucléaires… ils nous ont contacté (…) et nous avons pu en acheter quelques unes." Une information également évoquée par le journal Al-Watan Al-Arabi, basé lui aussi à Londres, qui parle de 20 valises nucléaires récupérées par des séparatistes Tchétchènes et vendues à al-Quaïda contre du cash, des armes, et de la drogue. Le chercheur du FRS, Olivier Lepick, n’y croit pas : "l’histoire des valise nucléaires relève plus de la psychiatrie que de la stratégie, c’est une information non vérifiée, non validée, donc à priori fausse." Bruno Tertrais, spécialiste des questions nucléaires, apporte cependant quelques nuances : "nous n’avons aucune preuve de la disparition d’armes nucléaires du dispositif soviétique, par contre la fabrication de telles valises par l’URSS est très probable.". Quoiqu’il en soit poursuit-il, "de telles armes nucléaires, si elles existent, ne se trouvent pas sur un marché noir". Valérie Peclow, experte à Bruxelles auprès du groupe de recherche et d’information sur la paix et la securite (GRIP), reconnaît ne pas disposer de sources fiables au sujet de ces mini bombes mais " [sait] par contre qu’il existe clairement un marché de matériaux nucléaires pouvant être utilisés dans la fabrication de bombes, certains ayant été saisis en Europe." Valises ou non,  tous les spécialistes que je contacte s’accordent cependant pour relever une autre menace cette fois-ci bien réelle et tout aussi destructrice : les bombes sales.

Le théâtre du terrorisme

BombChercheur au Centre de Documentation et de Recherche sur la Paix et les Conflits basé à Lyon, Bruno Barillot est un des meilleurs spécialistes du nucléaire militaire. Il me tient un discours un peu plus rassurant. Si ces fameuses valises ont réellement existé, elles ne seraient de toute façon plus en état de fonctionner aujourd’hui. "Avec le temps, les composants chimiques s’altèrent et rendent les bombes inefficaces". Pour lui aussi la menace est ailleurs. Il me parle également des bombes sales, c’est-à-dire "l’utilisation de déchets nucléaires d’origine civile qui pourraient être assemblés avec des explosifs". "Ce serait alors, ajoute-t-il, une dispersion de matière nucléaire et non pas l’explosion d’une bombe atomique." La différence ? La ville ne serait pas détruite… seulement sa population. Je me souviens d’une excellente tribune publiée dans Le Monde en novembre 2001 par  le philosophe Jean Baudrillard. Il analyse notamment la puissance de l’imaginaire terroriste sur la réalité de l’événement lui-même : "Cette violence terroriste n’est pas "réelle". Elle est pire, dans un sens : elle est symbolique."

Bruno Fay

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18 juin 2007 1 18 /06 /juin /2007 08:21
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- Affiche de l'édition 2007 du Ffestival du film romantique de Cabourg -
Cliquez ici pour voir en grand
Affiche de l'édition 2007 du Ffestival du film romantique de Cabourg
La 21e édition du festival du film romantique de Cabourg s'est achevée dimanche

L'acteur Guillaume Canet et l'actrice Marion Cotillard sont les grands gagnants de cette manifestation. Ils ont obtenus les "Swann d'or" du meilleur acteur et de la meilleure actrice.

Il s'agit d'une année faste pour Guillaume Canet qui a déjà été récompensé par un césar en tant que réalisateur pour son film "Ne le dis à personne".

Marion Cotillard a été distinguée pour son interprétation d'Edith Piaf dans le film La Môme d'Olivier Dahan.

C'est son rôle dans Ensemble c'est tout qui vaut à Guillaume Canet son Swann d'or du meilleur acteur.

Parmi les huit longs métrages, dont trois français, en compétition, le jury, présidé par le cinéaste polonais Andrzej Zulawski, a décerné le Grand Prix à Franz+Polina de Mikhaïl Ségal.

 

Le palmarès complet

 

Les Swann d'or
Swann d'or de la meilleure actrice : Marion Cotillard
Swann d'or du meilleur acteur : Guillaume Canet
Swann d'or de la révélation féminine : Clémence Poésy
Swann d'or de la révélation masculine Fu'ad Ait Aatou 

Dans la sélection long-métrage :
 Grand Prix du festival : Franz+Polina de Mikhaïl Ségal
 Prix du jury Jeunesse : Naissance des Pieuvres de Céline Sciamma
    
Dans la sélection court-métrage: 
Meilleur réalisateur : Alice Winocour pour Magic Paris
Meilleure actrice : Johanna Ter Steege pour Magic Paris
Meilleur acteur : Jonathan Zaccaï pour De l'Amour

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18 juin 2007 1 18 /06 /juin /2007 08:18
  La désertification qui touche près d'un tiers des terres émergées de la planète reste une cause négligée, bien qu'accentuée par le changement climatique qu'elle contribue aussi à accélérer, rappelle l'Onu à l'occasion de la journée qui lui est consacrée dimanche.

La désertification qui touche près d'un tiers des terres émergées de la planète reste une cause négligée, bien qu'accentuée par le changement climatique qu'elle contribue aussi à accélérer, rappelle l'Onu à l'occasion de la journée qui lui est consacrée dimanche.

Depuis l'entrée en vigueur de la Convention des Nations unies sur la désertification en 1996, le 17 juin est l'occasion d'attirer l'attention sur un phénomène qui affecte plus de 1,2 milliard d'humains, en Chine, en Inde et au Pakistan, en Asie centrale, au Moyen-Orient et dans une majeure partie de l'Afrique ainsi qu'en Amérique du Sud (Argentine, Chili, Brésil), selon l'Onu.

En 2000, 70 % des terres arides étaient touchées, soit 3,6 milliards d'hectares, répartis dans une centaine de pays qui accueillent les deux tiers des populations les plus pauvres du monde.

Les dernières perspectives des experts du Giec, le Groupe intergouvernemental d'experts sur le climat, sont alarmantes: recrudescence des sécheresses et des crues (qui érodent les sols), diminution du débit des grands fleuves et des précipitations annuelles moyennes.

Autant de facteurs propres à accroître la désertification, notamment en Afrique, où la sécurité alimentaire devrait être "sérieusement compromise", avec 80 à 200 millions de personnes supplémentaires confrontées aux famines d'ici 2080.

Mais à son tour, la désertification risque d'accélérer et d'amplifier le réchauffement: au lieu de capter le CO2 grâce au couvert végétal, les sols deviendraient émetteurs.

Pour autant, la désertification reste une "urgence oubliée", selon SOS-Sahel, fédération d'ONG impulsée après les grandes sécheresses des années 70 par le président sénégalais Leopold Sedar Senghor.

Il avait alors lancé: "Il faut arrêter le désert, sinon il chassera de chez eux 30 millions d'Africains".

A l'horizon 2025, ce sont "65 millions de réfugiés africains (qui) viendront frapper aux portes de l'Occident, poussés par la désertification", estimait récemment le ministre algérien de l'Aménagement du territoire Chérif Rahmani.

"La cause n'avance pas", déplore Marc Bied-Charreton, président du Comité scientifique français de la désertification (CSFD). Pourtant, le phénomène est réversible, et le combattre coûterait moins cher que d'en subir les conséquences, insiste-t-il.

Il faudrait 10 à 12 milliards de dollars par an pendant dix ans pour restaurer la fertilité des terres affectées, selon les estimations présentées en décembre par des économistes et la Banque mondiale. Alors que le coût actuel direct de la désertification, mesuré uniquement en perte de productivité agricole, est évalué à 60 mds USD par an, rappelle-t-il.

Depuis le sommet de la Terre de Rio en 1992, la communauté internationale s'est dotée de trois outils largement ratifiés par les Etats: la Convention de l'Onu sur les changements climatiques, celle sur la désertification et une autre sur la protection de la biodiversité.

Les Nations unies, qui veulent réaffirmer avec la Journée mondiale que la désertification "n'est pas une fatalité", appellent à davantage de synergie dans les trois combats menés encore séparément.

"Qu'on parle d'adaptation au titre de la Convention sur le climat ou de celle contre la désertification, c'est la même chose: il s'agit d'améliorer les conditions de vie d'un milliard d'individus qui vivent dans les terres arides. Ce qu'il faut, c'est renforcer les investissements", indique également M. Bied-Charreton.

AFP | 17.06.2007 | 13:42

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15 juin 2007 5 15 /06 /juin /2007 07:40
Une organisation écologiste espagnole a demandé mardi la restitution aux peuples indigènes d'Amérique latine d'un trésor découvert en mai dans l'océan Atlantique par des américains, estimant que l'or et l'argent avaient été extraits de mines exploitées sur ce continent.

Selon Ecologistas en Acción (Ecologistes en action), l'or et l'argent découverts par l'entreprise américaine Odyssey ont vraisemblablement été extraits de mines d'Amérique du Sud exploitées par l'ancien colon espagnol.


L'organisation a donc "sollicité le gouvernement espagnol afin qu'il récupère le trésor extrait des fonds marins de la côte sud de l'Espagne par la société américaine Odyssey" pour qu'ensuite Madrid le restitue aux peuples indigènes d'Amérique latine.

"Ces trésors doivent être utilisés pour des projets d'aide au développement des communautés indigènes d'Amérique latine, leurs propriétaires légitimes", a expliqué l'organisation dans un communiqué.

"Il paraît raisonnable que l'or et l'argent extraits d'Amérique durant la colonisation reviennent à leur point d'origine et soient utilisés pour améliorer les conditions de vie de leurs propriétaires légitimes", soutient l'organisation.

La société américaine Odyssey, spécialisée dans la recherche de trésors sous-marins, a annoncé le 18 mai dernier la découverte "dans des eaux internationales de l'océan Atlantique" du plus grand trésor sous-marin jamais trouvé, composé de 500.000 pièces en argent et de centaines d'objets en or.

Odyssey avait rapidement et discrètement rapatrié son butin de 17 tonnes à son siège américain de Tampa, en Floride, et avait gardé le plus grand secret sur le lieu exact de la découverte.

L'Espagne réclame la propriété de cette découverte et soupçonne Odyssey d'avoir réalisé les fouilles dans les eaux territoriales espagnoles ou sur l'épave d'un navire espagnol et d'avoir ainsi spolié l'Etat espagnol.

Le gouvernement espagnol a entamé une bataille judiciaire, saisissant un tribunal civil de Tampa en Floride (Etats-Unis) pour faire respecter ses droits s'il s'avère que le trésor est effectivement espagnol.

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15 juin 2007 5 15 /06 /juin /2007 07:26
Le château rouvre ses portes vendredi après 40 ans de restauration. L’édifice, classé monument historique depuis 1975, rouvrira au public le 18 juin et accueillera désormais la Maison des Arts et de la Musique de la ville.

 

Vue du château de Sucy-en-Brie

Vue du château de Sucy-en-Brie DR

Après 40 ans de restauration, le château de Sucy à Sucy-en-Brie (Val-de-Marne), qui accueillera désormais la Maison des Arts et de la Musique de la ville, rouvre ses portes. L’édifice restauré sera inauguré vendredi 15 juin par un spectacle retraçant son histoire.
Le château fut bâti en 1660 sur des plans de François Le Vau, frère de Louis Le Vau, architecte de Vaux-le-Vicomte (Seine-et-Marne) et de Versailles, par Nicolas Lambert de Thorigny, conseiller du roi puis président de la Cour des Comptes sous le règne de Louis XIV.
Le château se compose d'un corps de logis entre deux pavillons rectangulaires. Le vestibule central garni de huit colonnes doriques est ouvert sur les deux façades, à l'image des villas palladiennes de Vénétie.
Après avoir changé de mains plusieurs fois, le domaine est laissé à l'abandon quand sa propriétaire, la veuve de Jean Bès de Berc, inspecteur général des Mines, le cède à la Caisse des Dépôts et Consignations en 1955. La CDC construit alors des tours d'habitation dans le parc, tandis que le bâtiment se dégrade.

Ouvert le 18 juin

En 1969, la municipalité de Sucy-en-Brie acquiert le château pour un euro symbolique et entreprend les premiers travaux de restauration. La réhabilitation de l'Orangerie et celle des façades nécessiteront respectivement 10 et 16 ans de travaux, pour un coût de 4 millions d'euros.
En 1975, l'édifice est classé monument historique. La restauration intérieure débute en 1999.
La dernière phase de restauration, comprenant l'aménagement en vue de l'accueil du Conservatoire de musique, s'étale entre septembre 2003 et juillet 2006. Elle a coûté près de 4,5 millions d’euros, dont presque la moitié financée par des subventions de la Direction régionale des affaires culturelles, la région Ile-de-France et la réserve parlementaire.
A partir du 18 juin, jusqu'au 1er juillet, le château sera ouvert au public pour des visites guidées. Des promenades-spectacles nocturnes sont aussi proposés.
Les visiteurs pourront découvrir une décoration sculptée par Gérard Van Obstal (1594-1668) et des peintures attribuées à Charles Le Brun (1619-1690).
Une exposition de photos retraçant la restauration intérieure du château sera aussi visible à l'Orangerie.
NOUVELOBS.COM | 14.06.2007 | 11:42
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14 juin 2007 4 14 /06 /juin /2007 07:21
 
médicaments pilule médecin
Crédit Photo : DR 
 

Ces 912 millions représentent les économies réalisées à la fois par la Sécurité sociale, les complémentaires santé (mutuelles et assurances) et par les ménages.

Pour améliorer encore la situation, la Mutualité préconise de multiplier les prescriptions en DCI, c'est-à-dire avec le nom de la molécule et non celui de la marque (ex : paracétamol, au lieu de Doliprane).

D.H. (avec agence) - le 12/06/2007 - 18h14






Le chiffre confirme leur succès grandissant. Le développement des médicaments génériques a permis de réduire globalement les dépenses de santé de la Sécurité sociale, des mutuelles et des ménages de 912 millions d'euros en 2006, après une économie de 873 millions en 2005, a indiqué mardi la Mutualité française. Cela représente "une progression des économies de 4,5% entre 2005 et 2006", indique la Mutualité, à l'occasion de la publication de l'édition 2007 de son "Mémento médicament".

Les dépenses de médicaments sont financées à hauteur de 67% par la Sécurité sociale, 19% par les complémentaires, 13% par les ménages et 1% par l'Etat. Les médicaments génériques sont des copies de produits de marque dont le brevet est tombé dans le domaine public, et sont vendus à des prix environ 30% moins chers. Pour autant, "les économies potentielles restent importantes", souligne la Mutualité, qui les a chiffrées, pour 2006, "à 603 millions d'euros".

Encore des efforts à faire

Pour atteindre cet objectif, la Mutualité, qui regroupe 98% des mutuelles, préconise "la hausse des prescriptions des médicaments en Dénomination commune internationale (DCI)", c'est-à-dire une prescription avec le nom de la molécule et non celui de la marque commerciale. A titre d'exemple, cela signifie prescrire du paracétamol, au lieu des noms de marque Doliprane, Efferalgan ou Dafalgan.

Selon une étude réalisée par la Mutualité dans cinq pays de l'Union européenne (France, Espagne, Allemagne, Royaume-Uni et Italie), la France était en avant-dernière position en matière de prescription en DCI en 2006, avec seulement 12% des médicaments prescrits de cette manière, loin derrière le Royaume-Uni (80%) et l'Allemagne (35%).

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14 juin 2007 4 14 /06 /juin /2007 07:13
Brève Business Informatique
Climate Savers
Ce n'est pas parce que Georges Bush refuse de signer le protocole de Kyoto que les grandes firmes étasuniennes ne se préoccupent pas de l'environnement. Après Dell, HP, IBM, EDS ou Microsoft, les groupes Intel et Google viennent en effet d'annoncer leur soutien à la « Climate Savers Computing Initiative » (www.climatesaverscomputing.org), un projet WWF visant à réduire massivement la consommation énergétique des ordinateurs et indirectement les émissions de gaz à effet de serre.

« Aujourd'hui, un ordinateur de bureau gaspille pratiquement la moitié de son énergie contre près d'un tiers pour un serveur. Notre objectif est d'atteindre une efficacité énergétique de 90%, ce qui pourrait nous permettre de réduire les émissions de gaz carbonique de 54 millions de tonnes par an et d'économiser plus de 5,5 milliards de dollars », affirme Urs Holzle, vice président senior Operations chez Google Inc.

Pour y parvenir, l'industrie informatique pourrait ainsi arrêter sa course à la puissance au profit de machines équipées de processeurs, de composants et d'écrans plus économes en électricité. Les grands noms de l'informatique devraient également mettre en place un label, afin d'inciter consommateurs et particuliers à acheter les ordinateurs affichant les meilleurs rendements électriques.

Quelques semaines après les critiques de Greenpeace contre Apple, obligeant la firme à la pomme à lancer son projet «A Greener Apple» pour fabriquer des ordinateurs plus écologiques, cette initiative démontre en tout cas que l'industrie informatique américaine se soucie réellement des problématiques environnementales. Un exemple à suivre pour leur gouvernement ?
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12 juin 2007 2 12 /06 /juin /2007 07:19
Avec Microsoft, la deuxième vie des PC en Afrique
Développement. Le groupe recycle ses produits pour réduire la fracture numérique.
Par Alix Christophe
QUOTIDIEN : mardi 12 juin 2007     

Le monde entier a le droit d’avoir un PC fourni avec les programmes de Microsoft, qui équipent plus de 90 % des ordinateurs en circulation. Même les petites et moyennes entreprises africaines, qui n’ont pourtant les moyens ni de se payer un PC ni de s’acquitter des licences nécessaires pour utiliser ses logiciels. Le leader mondial de l’informatique l’a annoncé en fin de semaine à Ouagadougou (Burkina Faso) lors d’un forum sur les nouvelles technologies organisé par Microsoft en collaboration avec la Banque africaine de développement (BAD) et l’ONU. Une annonce sur fond de grandes manœuvres des géants du high-tech dans les pays émergents et de montée en puissance des logiciels libres sur ces marchés pas encore solvables.
Donateurs.  A la différence de «One Laptop per Child» ­(OLPC), projet du MIT de Boston initié par le chercheur Nicholas Negroponte, et du «Classmate» d’Intel, le programme de Microsoft ne vise pas à créer de toutes pièces un ordinateur très bon marché à destination des pays pauvres. Comme dans les pays riches où Microsoft recycle depuis des années déjà des PC pour leur donner une deuxième vie dans les écoles des zones défavorisées, il s’agit de faire bénéficier les PME africaines d’un programme qui présente l’avantage d’habituer les utilisateurs à penser Windows lorsqu’ils allument leurs ordinateurs.
Issus de donateurs des pays riches, pour l’essentiel des entreprises (à eux seuls, les Etats-Unis mettent à la retraite 70 millions d’ordinateurs chaque année), les PC seront reconditionnés avec des logiciels Microsoft avant d’être revendus à des prix très modiques. «D’ici à 2010, un milliard d’ordinateurs devront être recyclés dans le monde, et l’Afrique pourra bénéficier de plus de la moitié d’entre eux»,  a promis Cheikh Diarra, le patron de Microsoft Afrique, selon qui il existe une très forte demande. D’après Jean-Philippe Courtois, président de Microsoft International, ce projet pourrait coûter à la firme améri­caine plusieurs dizaines de millions de dollars.
Potentiel.  «Nous allons aider dans les quinze ans à venir à la transformation du système éducatif en donnant un accès plus large aux nouvelles technologies partout en Afrique»  et en promouvant les «talents locaux»,  a affirmé Jean-Philippe Courtois. Selon lui, en quinze ans de présence en Afrique, Microsoft a déjà formé 200 000 éducateurs qui ont formé à leur tour 23 millions d’étudiants. Monté en collaboration avec l’Onudi, le programme d’aide au développement industriel des Nations unies, ce projet n’est qu’une facette de son programme dit de «potentiel illimité» qui montre bien les immenses ambitions de Microsoft pour équiper la planète en ordinateurs.
Ce projet vise, d’ici à 2020, à fournir des nouvelles technologies aux 5 milliards d’habitants de la planète qui n’y ont toujours pas accès.
Christophe Alix
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8 juin 2007 5 08 /06 /juin /2007 09:11
SARKOZY SE FÉLICITE DES RÉSULTATS OBTENUS LORS DE SON PREMIER G8

par Emmanuel Jarry

HEILIGENDAMM, Allemagne (Reuters) - Pour son premier sommet du G8, Nicolas Sarkozy a fait presque carton plein, dans la station balnéaire allemande d'Heiligendamm, sur la Baltique.

Le président américain George Bush a finalement fait un pas vers l'acceptation de l'objectif chiffré voulu par le président français et la chancelière allemande Angela Merkel pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

"Dans le communiqué final, il est dit que les pays du G8 prennent en compte sérieusement l'objectif de 50%" de réduction des émissions de gaz à effet de serre à l'horizon 2050, a dit Nicolas Sarkozy lors d'une conférence de presse.

Dans l'après-midi, il avait précisé qu'il avait "arraché" ce terme "sérieusement" à "l'extrême fin de la dernière séance".

"J'aurais préféré que ce soit un objectif impératif, il y a encore un petit peu de chemin à faire, mais regardez d'où nous partions", a-t-il dit à la presse.

Si les Etats-Unis n'ont pas franchi le pas d'un objectif chiffré contraignant, c'est "parce qu'ils veulent que la Chine et l'Inde soient associées à cet effort", a-t-il précisé.

"Ce qui est important c'est qu'il y ait une trajectoire et qu'on progresse sur cette trajectoire", a-t-il estimé.

George Bush, qui refusait initialement toute mention d'objectif chiffré, a d'autre part accepté de "considérer qu'il y avait un problème, que l'homme était responsable de ce problème, qu'il fallait agir vite, que le meilleur cadre d'action c'était l'ONU", a également expliqué Nicolas Sarkozy.

La reconnaissance du rôle de l'ONU dans la lutte contre le réchauffement climatique "était pour nous une ligne rouge", a-t-il souligné.

Si la victoire n'est pas totale, sur ce front, Nicolas Sarkozy entend bien l'utiliser pour obtenir de l'Allemagne un plein soutien à sa proposition de traité européen simplifié pour sortir l'Union européenne de sa crise institutionnelle.

"J'ai aidé Mme Merkel, présidente du G8, à obtenir un succès mais je veux qu'elle m'aide à obtenir un traité simplifié", a-t-il confié à des journalistes.

A près un entretien avec le Premier ministre britannique, il a annoncé qu'il était parvenu avec Tony Blair à un accord "sur ce que pourrait être le cadre" de ce traité simplifié".

"On est tombé d'accord sur le fait que ça doit être un nouveau traité et pas une petite constitution", a-t-il dit. "On a même parlé de questions difficiles comme celle du texte sur les droits fondamentaux et on a trouvé une solution."


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