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14 avril 2007 6 14 /04 /avril /2007 16:30
Acteur - Frère de Martha Fiennes, Magnus Fiennes et Ralph Fiennes.

Né(e) le 27 Mai 1970

Actuellement au Cinéma dans : Goodbye Bafana

Relevés sur la base généalogique ROGLO quelques ascendants connus, à la 26° génération,de cet acteur:

Génération 26

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12 avril 2007 4 12 /04 /avril /2007 08:02
Les carburants propres : Journée de l’Environnement et du Développement Durable a eu lieu le 23 septembre 2006 à Nice        
   
 
A l’heure où le prix du baril explose et où les changements climatiques bouleversent nos conditions de vie, il paraît urgent de trouver des solutions alternatives pour nos besoins énergétiques et notamment pour nos moyens de transport. Il existe tout un éventail de carburants propres déjà, commercialisées.

Les carburants propres : qu’est ce que c’est ?

Les carburants propres sont des carburants issus totalement ou en partie de constituants biologiques. Il s’agit d’une énergie renouvelable et son bilan en terme de CO2 est inférieur au bilan des émissions des véhicules classiques (essence, gasoil...) voire neutre.
Parmi les premiers véhicules propres qui ont vu le jour, les véhicules électriques regroupent différentes catégories : les véhicules légers (trottinettes, vélo à assistance électrique), les voitures électriques, et les transports en commun (tramway, train...).

Les carburants propres : le large choix
-  La voiture électrique Existant depuis la fin du XIXème siècle, la voiture électrique n’a, encore aujourd’hui, que très peu percé sur le marché de l’automobile car, dans l’état actuel de la technique, celle-ci se heurte aux problèmes de la production et du stockage de l’électricité qui ne convient donc que pour de courts trajets et avec une charge utile faible. Ces véhicules sont dépendants de batteries à autonomie limitée (100kms) et dont le recyclage pose des problèmes.
Les véhicules électriques sont assez silencieux, produisent très peu de pollution lors de l’utilisation, et ont surtout un très bon rendement énergétique (au moins 70% de l’énergie électrique est transformée en énergie motrice).

-  Les véhicules hybrides
Phénomène de mode ou évolution du secteur de l’automobile, les véhicules hybrides quant à eux apparaissent aujourd’hui comme une solution alternative combinant un moteur thermique à essence et un moteur électrique.
En ville, le moteur électrique tire son énergie dans les batteries tandis que, pour de plus longs trajets, le moteur thermique permet de recharger le moteur électrique.
Ils offrent les avantages des véhicules classiques grâce à leur plus longue autonomie et leur approvisionnement rapide et les nombreux avantages environnementaux et énergétiques des véhicules électriques.

-  Le GPL
Si l’on considère à présent le gaz comme carburant propre, il existe, dans un premier temps, le GPL (Gaz de Pétrole Liquéfié). Ce carburant est un mélange de 50% de butane et 50% de propane, provenant du raffinage de pétrole. L’avantage de ce type de carburant est qu’il ne contient ni plomb, ni benzène, ni souffre et permet d’obtenir par rapport à l’essence, une réduction des émissions d’oxydes de carbone de 20 à 60 %, de dioxyde de carbone (CO2) d’environ 10%, d’hydrocarbures de 30 à 60 % et d’oxydes d’azote de 15 à 40 %.
C’est pour ces raisons que la "pastille verte" est automatiquement attribuée aux véhicules GPL, qui ne sont pas soumis aux restrictions de circulation mises en place en cas de pollution dans les grandes agglomérations.
Cependant, le GPL est principalement issu du raffinage du pétrole brut et celui-ci ne peut fournir que peu de butane et de propane. De plus, ces deux gaz doivent servir au remplissage des bouteilles de gaz d’utilité domestique.

-  Le GNV
Dans un second temps, le GNV (Gaz Naturel Véhicule) est composé de 90% de méthane (CH4). Largement utilisé en France depuis le XIXème siècle et ce jusqu’aux années 60, celui-ci a été délaissé au profit de carburants plus polluants suite à une taxation rendant plus compétitifs les autres produits pétroliers.

D’un point de vue environnemental, sa combustion ne produit ni oxyde de soufre, ni plomb, ni poussières, ni fumées noires et peu d’oxyde d’azote et de monoxyde de carbone.
Le méthane, contrairement au GPL, est un avantage en terme de sécurité puisqu’en cas de fuite, il se diffuse très rapidement dans l’atmosphère. A contrario, le méthane étant un gaz deux fois plus léger que l’air, il doit absolument être compressé pour être stocké.

-  L’aquazole
Un autre type de carburant est l’aquazol. Il est constitué de 85% de gazole, 13% d’eau et de 2% d’émulsifiant organique.
Le principal avantage de ce carburant est la réduction de 15 à 30% des rejets de NOx et de 30 à 80% des émissions de particules carbonées. En revanche, la baisse de rendement du moteur de l’ordre de 10% et une augmentation de la consommation de 8 à 12% sont les inconvénients techniques majeurs. Les principaux utilisateurs de cette technique sont les compagnies de transport en commun.

-  Les biocarburants
Il existe enfin les biocarburants, qui sont obtenus à partir de matières végétales : éthanol (issu du blé, du maïs ou de la betterave) ou huiles végétales (issues du colza).

L’addition d’éthanol à l’essence pose le problème de l’augmentation des taux d’oxydes d’azote rejetés à l’échappement. De plus, la production des biocarburants a un coût largement supérieur à celui des sources d’origines fossiles et elle est assez polluante.
En revanche, leur originalité repose sur la présence d’oxygène dans leur formule chimique et ceci va leur permettre d’être utilisés tels quels ou bien sous forme d’additifs pour les essences classiques.

On voit bien que plusieurs solutions existent mais qu’aucune n’est idéale. La solution ne pourra provenir seulement de la technique, il va aussi falloir que l’on change notre comportement.
Ces questions ont fait l’objet d’un large débat le 23 septembre 2006 lors de la 9ème journée de l’environnement et du développement durable. En effet, le Master Gestion de l’Environnement et Développement Durable (GEDD) de l’Université des Sciences de Nice
a organisé une journée sur les transports « respectueux de l’environnement » de demain afin d’inciter à changer nos comportements quotidiens dans nos déplacements.

Source :
Clean@uto
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10 avril 2007 2 10 /04 /avril /2007 21:31
 

D'ici 2020, la Chine devra construire 400 nouvelles villes. Devant faire face à des pénuries d'énergie, l'Empire du Milieu a lancé un projet de ville écologique qui naîtra en 2010 pour l'Exposition universelle de Shanghai. Le nom de la ville : Dongtan, située à l'extrémité orientale de Chongming, la troisième plus grande île chinoise, à l'embouchure du Yangzi Jiang au nord de Shanghai. Au début, la ville comptera entre 50 000 et 80 000 habitants et en 2040, 500 000 individus devraient y habiter. La Chine connaît une grande "révolution" industrielle, économique et sociale, engendrant des conséquences écologiques désastreuses ! Les Chinois ont réalisé que ce développement ne peut être viable que s'il est écologiquement durable !


Les travaux de cette "cité verte" ont commencé fin 2006. Elle va voir le jour au milieu des marais. Elle est construite de toute pièce pour respecter le concept 100% écologique. La société Arup élabore le site de Dongtan. Leur source d'inspiration : l'" écovillage"en Grande-Bretagne appelé Bedzed (Beddington Zero Energy Development). Les autorités chinoises l'ont visité : l'"écovillage" est composé de 82 logements et de 2300 bureaux et commerces dans la banlieue sud de Londres, fonctionnant sans énergies fossiles et sans rejets de CO2.

Les particularités du projet Dongtan

- utilisation des énergies renouvelables : éolienne ou solaire,

- agriculture biologique,

- les ressources locales utilisées pour la construction,

- piles à combustible pour les véhicules, transports en commun, scooters électriques et vélos, voitures polluantes interdites dans la ville, taxis fluviaux fonctionnant à l'énergie solaire,

- du gazon et des plantes vertes recouvrent les toits pour l'isolation des bâtiments et le recyclage de l'eau,

- huit étages maximum pour les immeubles,

- pour les piétons, un espace six fois plus grand qu'à Copenhague.

Un champignon vert va pousser en Chine, d'autres champignons de la même espèce sortiront de terre aussi un peu partout dans le pays.



Séverine Alibeu
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5 avril 2007 4 05 /04 /avril /2007 07:41



En 1946, le 13 mars, il naît à Paris dans une famille de médaillistes-joailliers réputés. Il s'intéresse très tôt à la nature et aux animaux.

En 1963, âgé de 17 ans, il devient assistant réalisateur puis acteur de cinéma. Il joue entre autres aux côtés de Michèle Morgan dans Dis-moi qui tuer d'Étienne Périer en 1965 et dans OSS 117 prend des vacances de Pierre Kalfon en 1970.

En 1967, il abandonne le cinéma et dirige une réserve naturelle animalière dans le sud de la France.

En 1976, âgé de 30 ans, il part avec son épouse Anne vivre au Kenya dans le parc national Massaï Mara avec les Masaïs pour étudier le comportement d’une famille de lions qu'il photographie tous les jours pendant trois ans.

Il se découvre alors une passion pour la photographie et la beauté des paysages vus du ciel pris depuis une montgolfière. Il utilise l’appareil photo pour consigner ses observations et prend conscience des possibilités de communiquer par ce moyen : le témoignage par l’image.

En 1981, de retour en France, il publie le livre de photos Lions en 1983 et devient journaliste, reporter, photographe international spécialisé dans les grands reportages d'aventure, de sport, de nature, d'animaux et dans la photographie aérienne pour National Geographic, Paris-Match et Géo. Il couvre dix rallyes Paris-Dakar, réalise chaque année le livre du tournoi de Roland-Garros et photographie le salon de l'agriculture annuel de Paris ou des amoureux de la nature comme Diane Fossey et ses gorille des montagnes au Rwanda.

En 1991, il crée l'agence Altitude, première agence et banque de photographie aérienne dans le monde (300 000 vues issues de plus d’une centaine de pays survolés en plus de 3 000 heures de vol en 2006).

En 1994, avec le parrainage de l'Unesco, il commence un inventaire des plus beaux paysages du monde vus du ciel : La Terre vue du ciel avec le credo : « Témoigner de la beauté du monde et tenter de protéger la Terre. » Son livre du même nom est vendu à plus de 3 millions d'exemplaires en 24 langues. Il entreprend un travail de fond sur l’état de la planète.

En 2005, le 1 juillet, il créé l’association écologiste internationale GoodPlanet et met en place Action Carbone pour compenser les émissions de gaz à effet de serre et la pollution atmosphérique engendrées par ses propres activités photographiques aériennes. Cette action finance des projets à base d’énergies renouvelables, d’efficacité énergétique et de reforestation.

En 2006, le 31 mai, il reçoit la Légion d'honneur et est le premier photographe à être nommé membre de l'Académie des Beaux-Arts de l'Institut de France à l'occasion de la création d'une nouvelle section comprenant deux sièges et consacrée à la photographie.

Une exposition de ses photos du monde entier en grand format intitulée La Terre vue du Ciel fait le tour du monde, installée notamment sur les grilles du Jardin du Luxembourg à Paris ainsi qu'à Lyon, Rouen et Montréal.

En 2006, il organise l’opération scolaire pédagogique « Le développement durable, pourquoi ? » avec le Ministère de l’éducation nationale et le Ministère de l'écologie et du développement durable. Une exposition de 22 photographies aériennes au format poster mise à disposition gratuitement de tous les établissements scolaires de France. Il renouvelle cette opération en 2007 sur le thème de la biodiversité.

Yann Arthus-Bertrand dit vouloir continuer son métier passionnant aussi longtemps qu'il pourra et continuer à militer dans les domaines écologistes et humanistes tels que : agriculture, biodiversité, développement durable, eau douce, économie, énergie, entreprises et développement durable, forêts, mers et océans, pauvreté dans le monde, réchauffement climatique.

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4 avril 2007 3 04 /04 /avril /2007 08:25



Extrait du discours prononcé au Forum économique mondial de Davos (Suisse) en 2003

Her Majesty Queen Rania Al-Abdullah of Jordan


Il va sans dire que nous vivons une époque cruciale.


Pas seulement en termes de sécurité, de politique ou d’économie mondiales. C’est une époque cruciale en termes d’idées – d’idées de base sur lesquelles ce siècle bâtit ses promesses, d’idées comme la paix dans la justice, l’égalité des chances et la tolérance envers autrui.

Ces valeurs sont des buts, certainement ; des idéaux à atteindre dans le meilleur des mondes. Mais permettez-moi de suggérer qu’aujourd’hui, la paix, les chances et la tolérance sont plus que des objectifs. Ce sont aussi des ressources, des éléments essentiels dans notre système qui se mondialise de plus en plus. Elles sont la clef du succès du XXIe siècle, au même titre que l’énergie ou la technologie. En ce sens, la paix, les chances et la tolérance ne sont pas un luxe ou une cerise sur le gâteau. Elles sont le sel même de la vie, l’énergie qui est nécessaire, dès maintenant, pour un monde sûr, libre et prospère.

Nous devons donc nous poser la question, en tant que communauté internationale : avons-nous suffisamment investi dans ces ressources ? Et surtout, que faisons-nous pour donner confiance en ces valeurs, pour en faire quelque chose sur lequel tout le monde puisse compter ?

Pour ma part, ces questions sont rendues plus urgentes par le "fossé d’espoir" que j’ai constaté dans le monde entier – cet abîme dangereux entre les gens qui se sentent vraiment appartenir au siècle nouveau et ceux, beaucoup trop nombreux, qui se sentent abandonnés en cours de route…

Imaginez un garçon, en Cisjordanie, qui allume un ordinateur et voit par cette fenêtre virtuelle un monde de paix et de prospérité. Puis, par sa propre fenêtre, il aperçoit les barricades, la violence, les rues barrées. Et cela continue, année après année. Ce que risque de perdre cet enfant, comme d’autres, des deux côtés du confit, c’est l’espoir que la paix puisse un jour devenir une réalité. C’est une attitude qu’il conservera dans sa vie d’adulte si nous n’agissons pas maintenant.

Imaginez encore une fillette, en Afghanistan, qui peut enfin aller à l’école après des années d’exclusion. Mais les portes de l’école se referment parce qu’ils n’ont pas de fonds suffisants pour les livres, les enseignants, la technologie. Ce que risque de perdre cet enfant, comme d’autres, c’est l’espoir d’avoir la chance de profiter de ce siècle. Encore une fois, c’est un regard qui peut forger leurs vies pour les années à venir…

Les personnes piégées par des espoirs déçus peuvent aisément devenir désabusées et cyniques à propos de valeurs comme la paix et la tolérance. Et le cynisme est contagieux ; il peut aussi affecter ceux qui observent de l’extérieur, et diminuer leur envie de faire de notre monde un monde meilleur. Pourtant le grand message de l’humanité est peut-être qu’à l’opposé des cyniques, la confiance en des valeurs clés donne des résultats.

C’est quelque chose que nous Jordaniens comprenons tout à fait. Nous sommes un petit pays pauvre en ressources et encerclé par quelques-uns des plus âpres conflits au monde. Le développement, l’éducation, la santé, la croissance économique – ce sont d’immenses défis. Dans le climat actuel, entre le conflit israélo-palestinien engagé à l’ouest, et une guerre potentielle se profilant à l’est, il serait facile de nous oublier. Oui, il serait facile pour les Jordaniens de se montrer cyniques sur nos perspectives, de ralentir le rythme, baisser la garde, reporter des plans cruciaux de réformes, en attendant que les orages politiques qui nous entourent s’atténuent. Au lieu de cela, sous le gouvernement de Sa Majesté le Roi Abdallah, nous avons poussé en avant un modèle accéléré de réussite et d’excellence. Nous avons décidé de renforcer notre confiance en des valeurs immémoriales comme le travail acharné, la paix, et l’égalité des chances.

Surtout, nous avons décidé de ne pas jeter l’éponge, quoi qu’il arrive.

Tel est le génie de la Jordanie, et cela commence à porter ses fruits. Nous le constatons pour la croissance économique – plus de 5% en 2002 ; nous le constatons pour tous les principaux indicateurs, tels que la productivité, les réserves de liquidité, l’exportation. Mais nous le constatons aussi en termes d’attitude et de confiance. Permettez-moi de citer un bulletin d’information récemment publié par une banque d’investissement de premier plan en Jordanie :
"Les investisseurs à la Bourse d’Amman restent apparemment imperturbables devant les nouvelles politiques qui ont perturbé leurs activités en 2002, et échangent aujourd’hui avec un certain enthousiasme."

Par notre gouvernement, nous consacrons toute notre énergie à donner vie à l’espoir. Et dans mes voyages autour du monde, j’ai retrouvé le même esprit en bien des lieux. En particulier ici, à Davos, je rencontre des gagnants dans tous les domaines, qui ont le don de donner vie à leurs idées, à leurs valeurs. Je crois que nous faisons face aujourd’hui à un défi, à une chance, celle d’aider des millions de gens dans le monde à donner vie à leurs espoirs.

Un de ces importants défis est d’amener nos valeurs à combler l’un des pires "fossés d’espoir" au monde : le fossé entre les régions qui bénéficient de la paix, et celles qui paient le prix épouvantable de la violence continue et des conflits. Si nous voulons lancer de nouvelles réalités, nous devons trouver le moyen de transmettre l’espoir de l’autre côté de cette division.

Aujourd’hui, tout comme des réseaux relient des régions riches en ressources comme le pétrole ou l’eau à d’autres qui sont dépourvues de ces ressources essentielles, il faudrait des "réseaux de paix" pour porter les bienfaits de la paix dans les régions en conflit. Cela signifie, par exemple, injecter plus d’investissements – ou peut-être devrais-je dire, plus d’investissements créatifs – dans les communautés usées par la guerre. De nouveaux partenariats entre public et privé peuvent servir de terrain pour bâtir une société civile. Un engagement international pour rouvrir les portes des écoles peut également ouvrir les esprits. Des aides novatrices, comme la microfinance, peuvent apporter des solutions dans la rue. Au Kosovo, j’ai visité des communautés reconstruites par les survivants de la guerre, des femmes pour la plupart, au moyen de prêts aussi minimes que cent dollars. Ce travail a le pouvoir de transformer des vies.

Avant toute chose peut-être, ces "réseaux de paix" demandent d’engager un nouveau dialogue de tolérance et de respect, un dialogue qui comprenne que nous sommes tous impliqués dans le système international. Le dialogue entre Occident et Monde islamique qui a été entamé lors de ce Forum est une contribution majeure…

Cette idée de "réseaux de paix" n’est qu’une manière d’envisager les liens profonds entre nous. En vérité, la paix mondiale n’est pas quelque chose qui s’obtient en tournant un robinet. Nous devrons y travailler, forer en profondeur, et laisser venir les idées et l’espoir. Le puits de la créativité et des capacités humaines n’est jamais vide. C’est là que se trouvent les ressources de paix, de chances, de tolérance.

Pour moi, le meilleur exemple a été la vie de mon beau-père, Sa Majesté feu le Roi Hussein. Il a régné pendant quarante-sept ans et, dans l’ensemble, il avait tout vu – la montée et la chute des nations, le basculement dramatique des alliances, le décès des grands leaders. Il a œuvré pour la paix pendant plusieurs décennies. Chaque centimètre de réussite s’est accompagné de kilomètres de déceptions. Il était bien placé pour se montrer cynique sur les perspectives de paix. Vraiment, on lui aurait pardonné s’il avait rebaptisé le cynisme en l’appelant réalisme. Mais il a choisi de ne pas le faire.

Dans les derniers mois de sa vie, le processus de paix israélo-palestinien s’était embourbé dans la violence. À l’époque, le Roi Hussein était soigné pour un cancer avancé. Instinctivement, il a quitté l’unité de cancérologie pour retourner œuvrer pour la paix à la conférence de Wye River. Il était à la Maison Blanche, si vous vous en souvenez, lors de la cérémonie annonçant un accord. Il paraissait fragile du fait de sa lutte contre le cancer, mais ses yeux proclamaient une passion morale qui survivra longtemps après sa mort.

Et, vraiment, notre monde est un monde meilleur, car des gens continuent de croire en ses valeurs. Le Roi Hussein m’a appris, à moi et à des millions d’autres, qu’en recherchant des valeurs fondamentales comme la paix et la liberté, nous ne pouvons jamais échouer. Nous n’avons qu’à entretenir l’espoir, continuer le dialogue, et ajouter beaucoup de travail acharné.



“Un peu partout en Occident, on considère le voile comme un symbole d’oppression, mais c’est faux. C’est une idée fausse. Beaucoup de femmes sont très actives dans le monde arabe… elles sont engagées dans leur société et elles l’influencent positivement. Porter le voile n’empêche pas les femmes de mener leur carrière, de suivre leurs études, de contribuer à la société. Il faut comprendre cela. Lorsqu’une femme porte le voile, nous devons respecter son choix car elle le fait par soumission à Dieu."

"Les femmes arabes sont… diverses… créatives… battantes… dignes. Les femmes arabes n’ont pas un style vestimentaire unique – ou un mode de pensée unique. Ce que nous avons en commun, c’est une immense contribution à la société – par nos vies professionnelles, par nos familles, et par nos valeurs solides."
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3 avril 2007 2 03 /04 /avril /2007 08:56
La base généalogique de Roglo, est l'arbre généalogique le plus grand au monde, il a été créé par Daniel de Rauglaudre, et alimenté par 175 généalogistes et historiens bénévoles du monde entier. Il comprend actuellement 1.900.000 cousins. On y retrouve l'ascendance et la descendance de nombreuses familles, de la noblesse et de la bourgeoisie européenne, ainsi que leurs alliances.

Il faut un mot de passe que l'on doit demander pour les générations récentes.

http://geneweb.inria.fr/roglo
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3 avril 2007 2 03 /04 /avril /2007 07:30
Prix Nobel en 1993
Droits de l'homme
Fils d'un chef Thembu, Mandela est né en 1918 dans la province sud-africaine de l’Umtata. Il étudie à Fort Hare, d'où il est renvoyé pour avoir participé à une manifestation d'étudiants, et à l'université de Witwatersrand, où il obtient un diplôme en droit en 1942. En 1944, Mandela adhère au Congrès national africain (ANC). Lorsque le « Parti national » arrive au pouvoir, en 1948, et introduit l'apartheid, Mandela et l’ANC résistent à la politique raciste du gouvernement. En 1956, Mandela est arrêté et jugé pour trahison, mais il sera acquitté en 1961.

Après le massacre de Sharpeville en 1960, l’ANC et le Congrès panafricain sont interdits. Mandela abandonne alors la stratégie non-violente de l’ANC et fonde une organisation militaire, Umkhonto we Sizwe. En 1962, il est condamné à cinq ans de travaux forcés et, en 1963, il est inculpé avec d'autres leaders, de sabotage, trahison et complot. Pour ces faits, il est condamné en 1964, avec sept autres militants, à la prison à vie.
En 1990, après 26 ans de prison de détention pour raisons politiques (ce qui est un record), le président F.W. de Klerk supprime l’interdiction de l’ANC et libère Mandela, qui est élu président de l’ANC en 1991.


Les deux hommes conduisent alors les négociations qui mettent fin à l’apartheid, ce qui leur vaudra de recevoir le prix Nobel de la paix en 1993. Un an plus tard, à l'occasion des premières élections libres de l'histoire de l'Afrique du Sud, Nelson Mandela est élu président de « la nation de l’arc en ciel », siège qu'il occupera de 1994 à 1999.

 

 

 

Le massacre de Sharpeville: Le 21 mars 1960, la police sud-africaine ouvre le feu sur une foule de manifestants : 69 personnes sont tuées et il y a plus de 180 blessés. C’est un moment charnière de l'histoire du pays, cette tuerie insensée déclenche une vague de protestations tant au niveau national qu’international.

 

 

Congrès panafricain : Parti politique d'Afrique du Sud fondé en 1959 en réaction à l'action multiraciale de l'ANC et aux liens que celle-ci entretenait avec les communistes et les soviétiques. Interdit en 1969, c'est de la Zambie, pays frontalier de l'Afrique du Sud, que les leaders exilés organisent leur opposition au régime de l'apartheid.

 

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2 avril 2007 1 02 /04 /avril /2007 09:16


Le 3 juillet 987 à Noyon, Hugues Capet ( 938-996) monte sur le trône de France. Fils d'Hugues le Grand, Comte de Paris et Duc de France, Hugues Capet est le fondateur de la dynastie Capétienne.

Il n'est que justice que mille ans après sa mort, une association, un prix littéraire et désormais un site Internet consacré à sa prestigieuse descendance porte son nom et maintienne le souvenir d'un monde d'hier et d'une famille, la dynastie capétienne, qui a régné sur la France et une partie de l'Europe durant neuf siècles.

Ce site créé en Octobre 2000 a pour vocation de mieux vous faire connaître la tradition royale française, les rois de France d'hier mais aussi et surtout de découvrir les princes capétiens d'aujourd'hui.

N'hésitez pas à consulter toutes les rubriques, de la présentation de l'Association aux divers modules du Prix Hugues Capet, de la généalogie des Rois de France à la bibliothèque royale, sans oublier bien entendu la rubrique Photos & Presses ou des centaines de documents n'attendent que vous ..... et le tout en musique.

Nous vous remercions de votre visite et de votre attention, en espérant que vous passerez d'agréables moments en notre compagnie.

Que Dieu vous garde ...

Jacques-Henri Auclair
Président de l'Association Unité Capétienne
Sécrétaire Général du Prix Hugues Capet


http://www.capetiens.com/

Photo soirées: Magazine "People & Gotha", n°8, en kiosque
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30 mars 2007 5 30 /03 /mars /2007 09:01
"Méfiez vous des hommes qui rêvent tout éveillés,
  un jour ils réaliseront leurs rêves"

   Lawrence d'Arabie

  ( citation relue dans le magazine "People and Gotha", n°8, pages 4 et 5,  en kiosque)
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30 mars 2007 5 30 /03 /mars /2007 07:55

Emission de janvier 2007 sur Arte

Les mystères de Monte Sana


En 2026, sur la Côte d’Azur, un attentat est commis dans une clinique privée pour personnes âgées fortunées. Menant l’enquête, la journaliste Ella Maudet est conduite à réexaminer vingt ans de révolution biomédicale. Marchés mondiaux juteux et débats éthiques : retour vers un futur très proche.

Documentaire-fiction de Leo Singer et Nicolas Wadimoff (France, 2006, 1h20mn)
Enquête : Emily Benson, Patricia Chairopoulos, Clara Delpas et Anne Magnien
Coproduction : ARTE G.E.I.E., Point du Jour

2026. Grâce à l’implantation de cellules souches embryonnaires et au clonage thérapeutique, la médecine régénératrice est en plein développement. Les maladies de Parkinson, d’Alzheimer, le diabète ou encore les insuffisances cardiaques sont vaincus, promesse de longévité pour quiconque en a les moyens. Sur la Côte d’Azur, la clinique Monte Sana pour personnes âgées fortunées est l’une des plus réputées dans ces thérapies de pointe. À la suite d’un attentat revendiqué par un bioterroriste anonyme, la jeune journaliste Ella Maudet enquête. Au cours de ses investigations, elle découvre les dessous très lucratifs de la firme multinationale Aeternitas, propriétaire de la clinique, les trafics d’embryons auxquels cette dernière a recours et l’utilisation de certains de ses résidents comme cobayes…

Espoir ou cauchemar ?

Au-delà du scénario de science-fiction qu’il propose, le film tente surtout d’analyser les enjeux des travaux menés sur les cellules souches embryonnaires, à travers le témoignage de nombreux chercheurs et d’incessants allers-retours entre présent et futur proche. Objet de tous les fantasmes, au cœur de questions éthiques majeures, ces recherches sont très controversées. En retraçant les grandes étapes de la révolution biomédicale, Les mystères de Monte Sana réexamine les débats éthiques et religieux qu’elle a suscités et la nouvelle géographie économique mondiale qu’elle a contribué à dessiner. Souvent accueillie avec prudence, méfiance ou hostilité en Occident, cette recherche ne peut être financée que par des fonds privés aux États-Unis, alors que les pays d’Extrême-Orient n’ont pas les mêmes réticences. Comment replacer ce choix de société dans le cadre démocratique et éviter les dérives ? Pour quelles perspectives thérapeutiques ? Un détour par la futurologie qui ouvre le débat.

L’Europe au risque des cellules souches

Parmi les milliers de projets de recherche soutenus par l’Union européenne, la recherche sur les cellules souches embryonnaires est celle qui suscite à Bruxelles le plus de passions, de polémiques et d’interrogations. Enquête.

Réalisation : Nicolas Frank (France, 2006, 35mn)
Coproduction : ARTE G.E.I.E., Point du Jour

Les arguments qui s’opposent ne sont pas seulement d’ordre scientifique, mais relèvent aussi de l’éthique : l’embryon, utilisé pour cultiver des cellules souches, est-il déjà un être humain, doté des droits attachés à la personne ? Ou simplement un amas de cellules qui peuvent être l’objet de manipulations de laboratoire ? Quels limites poser à l’avancée de la science ? Sur ces questions, l’Union européenne constitue un lieu stratégique. De la Commission de Bruxelles au Parlement de Strasbourg, les débats sont vifs. Car sur les cellules souches embryonnaires en particulier, se confrontent des traditions nationales variées (comme le montre l’attitude des Britanniques, des Belges ou des Néerlandais, qui contraste avec celle des Allemands ou des Polonais) ainsi que des positions différentes selon les religions et les confessions. Au-delà des questions de réglementation, c’est toute une conception de la société et de l’homme qui est en jeu.


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La révolution bioéthique
THEMA Futur
Thema, ARTE GEIE
30.01.2007, 20h40
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